Éliminée en demi-finale, suite à sa défaite aux tirs au but 4-3 face au Maroc, mardi, la sélection nationale espoir vise désormais la troisième place de la CAN, synonyme de qualification pour les Jeux olympiques, Paris 2024.
Pour décrocher le précieux sésame, les hommes du sélectionneur national Alou Badra Diallo devront battre la Guinée dans la petite finale, prévue vendredi au Grand stade de Tanger.
Il n’y aura pas de finale pour les Aigles Espoirs. Les hommes du sélectionneur Alou Badra Diallo dit Conti ont été éliminés mardi en demi-finale par l’hôte du tournoi, le Maroc qui l’a emporté 4-3 aux tirs au but. A l’issue du temps réglementaire et des prolongations, les deux équipes étaient à égalité 2-2. Aux buts de Zakaria El Ouahdi (15è min) et d’Amine El Ouazzani (108è min), ont répliqué Mamady Diambou (66è min) et Issoufi Maïga (116è min) pour le Mali. Dans la séance des tirs au but, les locaux ont eu les nerfs plus solides, réussissant 4 tirs contre 3 pour le capitaine Boubacar Traoré et ses coéquipiers.
Les Aigles Espoirs quittent ainsi la 4è édition de la CAN U23, mais il reste encore un dernier match à disputer et il est d’une grande importance pour les joueurs de Conti. Il s’agit, en effet, de la petite finale encore appelée match de classement dont le vainqueur sera qualifié directement pour les Jeux olympiques, Paris 2024.
Pour retourner au bercail avec ce précieux sésame et terminer la CAN sur une note positive, la sélection nationale espoir devra battre la Guinée qu’elle affronte, vendredi au Grand stade de Tanger (les Espoirs guinéens sont également tombés en demi-finale, victimes de l’Égypte, détentrice du trophée, 1-0). C’est donc un derby ouest-africain qui attend le Mali pour son dernier match de la CAN U23, Maroc 2023 et le regard des supporters maliens est désormais braqué sur cette importantissime rencontre.
Pour revenir au match contre les Lions Espoirs de l’Atlas, il s’est disputé dans un stade plein à craquer. D’entrée de jeu, les Marocains ont tenté de mettre la pression sur les Aigles Espoirs en se lançant à l’assaut des buts du gardien Madou Diakité.
À la 4è minute, ils obtiennent la première occasion de but par Bilal El Khannous qui se présente seul devant Madou Diakité, avant de perdre son duel avec le dernier rempart des Aigles Espoirs dont c’était le grand baptême du feu avec la sélection nationale (le titulaire, Lassine Diarra a déclaré forfait pour cause de maladie).
Galvanisés par ce départ canon et soutenus par un public chaud bouillant, les Marocains se créent trois occasions franches aux 7è, 11è et 13è minutes, mais tour à tour, Michael Amir Junior Richardson, Ayoub Mohamed Amraoui et Bilal El Khannous butent sur l’arrière-garde malienne.
À force d’insister, les Lions Espoirs de l’Atlas voient leurs efforts récompensés après un quart d’heure de jeu. À la conclusion d’une action collective, Zakaria El Ouahdi bat le gardien Madou Diakité d’une frappe sèche (1-0, 15è min). Le Complexe sportif Moulay Abdellah explose, les Aigles Espoirs sont quelque peu déboussolés. Les Marocains poursuivent leur domination, à l’image du buteur Zakaria El Ouahdi qui provoque deux nouvelles alertes dans la surface malienne aux 24è et 29è minutes, sans réussir toutefois à réaliser le break pour les siens.
Il faut attendre la 32è minute pour voir les Aigles Espoirs réagir avec un tir de Mamadou Sangaré sur la barre transversale du gardien Alaa Bellaarouch. Dans la foulée, Cheickna Doumbia s’ouvre le chemin des buts, mais manque l’immanquable (35è min). La dernière occasion du premier acte sera à l’actif du Maroc : un missile de Zakaria El Ouahdi (encore lui) qui oblige le portier Madou Diakité à se détendre pour empêcher le cuir d’aller au fond de ses filets (43è min).
La deuxième période sera un tout autre match pour le Mali. Les Aigles Espoirs reviennent avec un nouveau visage. Bien organisés, ils ne tardent pas à sonner la première alerte (une tentative de Coli Saco qui passe à côté des buts, 48è min). À la 52è minute, il revient à la charge mais perd son duel avec le portier Alaa Bellaarouch. La troisième tentative sera la bonne pour la sélection nationale espoir : servi à l’entrée de la surface, le milieu de terrain Mamady Diambou envoie une frappe enroulée qui ne laisse aucune chance au gardien marocain (1-1, 66è min). Le match prend une autre tournure, les deux techniciens injectent du nouveau sang dans leur effectif.
Les supporters assistent à une bataille très rude mais le score n’évolue pas au tableau d’affichage. Malgré la fatigue, les deux protagonistes continuent d’offrir du beau spectacle au public pendant les prolongations. À la 108è minute, les Marocains prennent l’avantage grâce à Amine El Ouazzani qui marque de la tête (2-1). Le but est refusé par l’arbitre gabonais Pierre Ghislain Atcho pour une position de hors-jeu avant d’être validé par la VAR, à la grande joie des gradins du Complexe sportif Moulay Abdellah. Mais la joie des supporters marocains sera de courte durée, Issoufi Maïga remettant les pendules à l’heure pour le Mali à la 116è minute (2-2). Il ne restait plus que quatre minutes à jouer et les deux équipes vont finalement se résoudre à aller à la séance fatidique des tirs au but pour être départagées. Malheureusement, l’exercice a été fatal aux Aigles Espoirs, défaits 4-3.
Une défaite cruelle les protégés du technicien Alou Badra Diallo qui vont rejoindre le vestiaire en larmes. «Cette défaite fait mal, je suis triste pour les joueurs mais ce n’est pas la fin du monde. Il reste un dernier match qu’il faut gagner à tout prix contre la Guinée pour avoir le ticket des Jeux olympiques», a réagi le sélectionneur national. «Nous aurons en face une bonne équipe, technique et qui joue avec beacoup d’agressivité, mais j’ai confiance en mes joueurs et je pense qu’ils vont relever le défi», a ajouté Alou Badra Diallo. Les deux premiers tickets des J. O. ont déjà été décrochés par le Maroc et l’Égypte et le troisième reviendra, soit au Mali, soit à la Guinée. Le quatrième de la CAN U23, c’est-à-dire le finaliste du match de classement, disputera un barrage international contre un pays de l’Asie pour une place au grand rendez-vous de Paris.
Mardi 4 juillet au Complexe sportif Moulay Abdellah
Maroc-Mali : 2-2, 4-3 t.a.b.
Buts de Zakaria El Ouahdi (15è min) et d’Amine El Ouazzani (108è min) pour le Maroc; Mamady Diambou (66è min) et Issoufi Maïga (116è min) pour le Mali
Arbitrage du Gabonais Pierre Ghislain Atcho, assisté du Congolais Styven Danek Moutsassi Moyo et du Malgache Dimbiniaina Andriatianarivelo.
Maroc : Alla Bellaarouch, Chadi Riad, Ismael Saibari (Younes Taha El Idrissi, 76è min), Zakaria El Ouahdi, Yanis Redha Begraoui (Hamza Igmane, 68è min) (Amine El Ouazzani, 82è min), Mehdi Boukamir, Abdessamad Ezzalzouli (cap), Oussama El Azzouzi (Ibrahim Salah, 98è min), Ayoub Mohamed Amraoui, Bilal El Khannouss (Oussama Targhalline, 68è min), Michael Amir Junior Richardson. Sélectionneur : Issam Charaï
Mali : Madou Diakité, Fodé Doucouré, Hamidou Diallo, Ibrahima Cissé (Lassine Soumaoro, 77è min), Mamady Diambou, Boubacar Traoré (cap), Cheickna Doumbia (Cheickna Diakité, 38è min), Mamadou Sangaré (Issoufi Maïga, 99è min), Brahima Diarra (Mohamed Bah, 99è min), Ahmed Diomandé et Coli Saco. Sélectionneur : Alou Badra Diallo.
Envoyée spéciale
Djeneba BAGAYOGO
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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