Cette édition, première du genre, propose des panels de haut niveau, du master class, des opportunités d’affaires uniques et des rencontres business to business.
Il y a aussi un espace de renforcement du dialogue public-privé et de partenariat gagnant-gagnant. Plus de 2.500 délégués participent aux travaux.
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a ouvert hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), les activités de la 1ère édition du Salon international de développement accéléré du numérique (Sidan) dont le thème est : «La souveraineté numérique et le progrès technologique : vision et stratégies». C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, celui de la Refondation de l’État, Chargé des relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga et plusieurs autres personnalités.
Le Sidan qui se déroulera du 4 au 6 décembre est organisé sous l’égide du département en charge de l’Économie numérique, du Conseil national du patronat du Mali (CNPM) et du Groupement des professionnels du numérique (GOPN-Mali) avec le concours des partenaires. Il vise à relever le défi de la mondialisation et à mettre en avant les avantages de la société de l’information. Le Salon a pour objectif de mesurer les avancées techniques et technologiques pour répondre à la forte demande en Afrique. Il offre des panels de haut niveau, du master class, des opportunités d’affaires uniques et des rencontres business to business (B2B). Y compris l’évaluation des structures publiques et semi publiques. Plus de 2.500 délégués participent aux travaux. Quarante-cinq pays à travers le monde participent en ligne.
Le président de la commission d’organisation a indiqué que cette conférence traite des sujets de la souveraineté numérique, du développement de l’économie numérique et des questions liées à la cyber sécurité et à l’intelligence artificielle. Selon Dr Hamadoun Touré, le Sidan est aussi un espace pour renforcer le dialogue public-privé, le partenariat gagnant-gagnant et pour offrir des opportunités à la jeunesse malienne.
Le directeur de la stratégie et de la croissance de Smart Africa a souligné que le thème met en lumière l’importance pour notre pays et l’Afrique tout entière d’assumer la souveraineté numérique, afin d’accélérer la transformation socio-économique, saisir les opportunités offerts par le numérique, renforcer la compétitivité dans le monde numérique, tout en faisant face aux différents défis qui y sont associés. « C’est l’opportunité pour le Mali et l’Afrique de prendre en main leur destin face au fossé technologique qui se creuse rapidement entre les nations, compte tenu des innovations rapides dans les domaines aussi vitaux que le Cloud computing et l’Intelligence artificielle », a confié Didier Nkurikiyimfura.
Pour sa part, le président du CNPM a indiqué que le Sidan est le point de convergence où des esprits parmi les plus brillants du Mali et du monde entier se retrouvent pour imaginer, discuter et façonner notre avenir numérique commun. Selon Mossadeck Bally, le Sidan offre une plateforme unique de dialogue et de coopération entre le secteur privé et l’État en vue d’élaborer des stratégies susceptibles de propulser notre pays à l’avant-garde de la 4è révolution industrielle. «En ces temps où la technologie évolue à une vitesse phénoménale, et où notre région sahélienne éprouvée palpite pour des réponses endogènes, il est essentiel que le secteur privé et le gouvernement s’écoutent plus et s’attèlent de concert à créer un environnement digital propice à l’essor collectif et à la prospérité du pays », a développé le patron des patrons. Cela, a-t-il poursuivi, nécessite une réglementation agile des politiques publiques et des investissements judicieux dans l’infrastructure numérique.
C’est aussi l’occasion pour Mossadeck Bally de plaider pour que nos autorités fassent davantage confiance à l’expertise nationale, à l’offre locale compétitive dans l’esprit légitime de la souveraineté réappropriée, conforme aux nouvelles orientations de nos autorités. « Notre pays regorge de talents, nos jeunes font preuve de génie avec leurs startups et les solutions innovantes et audacieuses qu’ils proposent. Nos sociétés et entreprises ont les compétences pour relever les défis de la digitalisation impérative», a soutenu Mossadeck Bally qui a émis le souhait de voir les prochains recrutements de nos Forces de dépense et de sécurité se passer en ligne pour que nos jeunes n’aient plus à passer plusieurs heures sous le soleil pour s’inscrire.
Le Premier ministre a rappelé que les salons du numérique se multiplient de plus en plus dans les États africains. Il s’agit, selon lui, d’une prise de conscience générale de la nécessité pour nos pays de ne pas rater le virage du cycle qu’il est désormais permis d’appeler la 4e révolution industrielle. Dr Choguel Kokalla Maïga a indiqué que l’État s’est engagé à tout mettre en œuvre pour résorber le déficit d’infrastructures, soutenir les investissements et renforcer les capacités en développant notamment les ressources et les compétences. Pour lui, le Sidan doit s’inscrire dans l’optique de la mise en synergie des acteurs.
Et d’affirmer que cette opération est nécessaire à différent niveau pour faire émerger une communication d’affaires qui favorise l’éclosion d’initiative nouvelle de croissance rapide de numérique. La digitalisation, a relevé le chef du gouvernement, offre d’énormes avantages. Elle favorise, a-t-il cité, la modernisation de l’administration et des services, l’abandon du document papier avec l’archivage numérique. La cérémonie a pris fin par la visite des stands par les officiels.
Amadou GUEGUERE
Source: l'Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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