Samedi 04 Mai 2024

Dengue : La maladie gagne du terrain

Notre pays enregistre aujourd’hui plusieurs cas suspects de l’épidémie de la dengue. Les services de santé ont déjà enregistré plus de 500 cas positifs dont plus de 6 décès de malades ayant présenté des signes de complications de la maladie.

 

Un cas importé a été constaté à Mopti. Ces informations ont été données hier au ministère de la Santé et du Développement social à la faveur d’une conférence de presse, animée par le directeur général de la santé et de l’hygiène publique, Dr Cheick Amadou Tidiane Traoré et le Pr Sounkalo Dao, infectiologue.

Ce dernier a expliqué que la dengue est une maladie virale infectieuse non contagieuse, transmissible à l’homme par la piqûre d’un moustique appelé (AEDS). «Elle se manifeste par la fièvre, des frissons, des douleurs articulaires et musculaires, des maux de tête qui descendent parfois dans les yeux. Certains malades peuvent avoir des boutons sur le corps, ceci va durer 3 à 4 jours», a expliqué le praticien, avant d’ajouter que la fièvre va baisser d’elle-même.

Pendant cette période, a-t-il poursuivi, le risque de développer des complications est très élevé. L’infectiologue a précisé que la fièvre va reprendre 24 heures après. C’est pendant cette deuxième remontée de la fièvre, a-t-il prévenu, que le malade risque de saigner. Durant cette phase, a-t-il renchéri, le malade peut développer une insuffisance hépatique, une insuffisance rénale et un état de choc qui peut conduire à la mort.

Pour prévenir cette maladie, l’infectiologue a invité la population à faire de la propreté un comportement quotidien, à porter des vêtements à manches longues et se couvrir le corps. Y compris l’utilisation des produits répulsifs sur les parties du corps qui ne sont pas couvertes par les habits. Sounkalo Dao a rappelé qu’il n’y pas de traitement spécifique contre la dengue, mais juste symptomatique. L’infectiologue a demandé à la population de se rendre dans un centre de santé lorsque les signes se présentent pour une prise en charge rapide.

Il a conseillé d’éviter l’automédication car certains médicaments peuvent aggraver cette maladie au lieu de la calmer. Le directeur général de la santé et de l’hygiène publique a assuré que le ministère de la Santé et du Développement social a pris les mesures nécessaires contre cette maladie depuis septembre dernier. Dr Cheick Amadou Tidiane Traoré dira que le département a activé tous les piliers nécessaires dans la lutte contre une épidémie. Il a indiqué qu’ils se réunissent au moins une fois par semaine pour s’informer de la situation.

Et d’affirmer qu’un plan de communication a été élaboré pour mener des activités de sensibilisation. Des actions sont également conduites régulièrement à travers différents services de santé pour détecter des cas à travers des dépistages. «Pour le traitement de l’environnement, on a procédé à certaines fumigations dans beaucoup de localités», a-t-il informé.

Rédaction

Source : L’essor

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