La Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a appris avec une profonde affliction les attaques infâmes perpétrées, le mardi 10 janvier 2023, contre les FAMas sur les axes Dia-Diafarabé et Koumara-Macina, ayant entrainé la mort de 45 personnes dont 14 éléments des FAMas et des victimes civiles. L'Institution nationale des droits de l’Homme s'incline devant la mémoire des disparus et souhaite prompt rétablissement aux blessés.
Préoccupée par les attaques récurrentes odieuses, dirigées contre les Forces de Défense et de Sécurité, les populations civiles, et sur le fondement de la Constitution du 25 février 1992, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, du Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques, de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, et des Conventions de Genève relatives au Droit international Humanitaire (DIH), la CNDH :
- condamne avec la dernière rigueur ces attaques perfides et ignobles ;
- recommande au Gouvernement de poursuivre le renforcement des mesures de défense et de sécurité, en collaboration avec les forces partenaires ;
- invite les autorités judiciaires à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices de ces abus graves aux droits humains et au Droit international Humanitaire ;
- réitère son soutien aux forces de défense et de sécurité du Mali dans leur lutte acharnée contre les forces obscurantistes, en conformité avec les droits de l’homme et le droit international humanitaire ;
- appelle les forces partenaires à appuyer et soutenir les FAMas dans la lutte contre le terrorisme ;
- invite les populations à plus de collaboration avec les FAmas.
Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
Monsieur Aguibou Bouaré
Chevalier de l’Ordre National
Source: Mali Tribune
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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