Précieux outil pour le développement de l’élevage au Mali, ce Laboratoire reste une référence régionale en matière de fabrication de vaccins, de recherche en santé animale et de contrôle de qualité des vaccins au sein de l’Uemoa et de la Cedeao.
Cette année, le Laboratoire central vétérinaire de Bamako (LCV) a produit 34.747.200 doses de vaccins, contre une prévision de 60.000 doses, soit un taux de réalisation de 57,91%. C’est l’une des informations communiquées à l’occasion de la 38è session du Conseil d’administration de la structure, tenue vendredi dernier dans ses locaux. Les travaux étaient présidés par le ministre du Développement rural, Modibo Keïta, en présence du directeur général du LCV, Boubacar Madio dit Aladiogo Maïga.
Lors de cette rencontre, les administrateurs ont validé le programme d’activités et le projet de budget 2023, après avoir évalué l’état d’exécution des recommandations de la précédente session et examiné les rapports d’activités et l’état d’exécution du budget au 13 décembre 2022. Des différents documents, il ressort que le LCV a produit 34.747.200 doses de vaccins, toutes natures confondues. En la matière, faut-il le rappeler, l’objectif que s’était fixé la structure était de produire 60.000 doses. Un objectif donc réalisé à 57,91 %.
Le ministre du Développement rural a imputé ce «résultat mitigé» à l’embargo imposé à notre pays par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et d’autres facteurs, occasionnant des retards dans l’approvisionnement en intrants de production. Malgré ces contraintes, s’est félicité Modibo Keïta, les «besoins nationaux en vaccins vétérinaires ont été couverts».
S’agissant des activités de diagnostic des maladies animales, on peut retenir que le LVC a analysé un total de 3.074 échantillons, dont 2.454 au compte des laboratoires spécialisés et 257 pour autres pathologies. Il convient de préciser que ces activités ont concerné toutes les suspicions, dont cinq zoonoses (639 échantillons dépistés).
Le Laboratoire a également mené des activités de contrôle de qualité. Celles-ci ont porté sur 147 lots de vaccins et 268 échantillons de denrées alimentaires et composantes de l’environnement, aux fins de déterminer leur qualité bactériologique ou toxicologique. Et par rapport à la recherche scientifique, le LCV a présenté à la commission scientifique du Comité national de la recherche agricole (CNRA) un total de 9 protocoles de recherche sur lesquels 7 ont été acceptés.
Pour mener ces activités, le Laboratoire a bénéficié d’un budget de plus de 1,8 milliard Fcfa sur une prévision de 2,7 milliards. Une partie de ce montant est venu des caisses de l’État qui a accordé une subvention d’un peu plus de 823 millions Fcfa. Une autre partie est issue des fonds propres du LVC, soit 962 millions Fcfa. La subvention des partenaires extérieurs s’est chiffrée à un peu plus de 53 millions Fcfa.
Pour l’exercice 2023, l’enveloppe prévisionnelle du budget se chiffre à plus de 2,83 milliards Fcfa, contre une dotation budgétaire de plus de 2,82 milliards Fcfa en 2022, soit une de 0,34%. Dans son discours, le ministre Modibo Keïta n’a pas manqué de noter que le LVC constitue un précieux outil pour le développement de l’élevage au Mali, dans la sous-région ouest-africaine et au-delà.
En effet, ce Laboratoire dispose d’une expertise avérée dans le domaine de diagnostic des maladies animales et dans la production de vaccins. Il peut d’ailleurs revendiquer une «vocation régionale en matière de fabrication de vaccins, de recherche en santé animale et de contrôle de qualité des vaccins au sein de l’Uemoa et de la Cedeao», selon le ministre.
N’Famoro KEITA
Rédaction
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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