Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante I du Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps phase II), 31 personnes dont 29 bacheliers et 2 professionnels du service vétérinaire ont bénéficié de bourses d’études à l’École inter États des sciences et médecine vétérinaire de Dakar au Sénégal.
La remise symbolique des billets a eu lieu mardi dernier, dans la salle de réunion de la direction des finances et du matériel (DFM) du ministère du Développement rural. La cérémonie de mise en route des étudiants était présidée par le chef dudit département, Modibo Keïta, en présence du coordinateur Moussa Coulibaly et des bénéficiaires.
L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des services vétérinaires nationaux. Il s’agit également de participer à la réduction des écarts constatés par l’évaluation, en 2009, de la Performance des services vétérinaires (PVS). Cet examen a été fait par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et le gouvernement malien à travers Praps II-Mali et Padel-M qui assurent le financement de la formation initiale de docteurs en médecine vétérinaire. L’impact attendu est d’améliorer la résilience des pasteurs et des agropasteurs dans certaines zones ciblées de la Région du Sahel.
Au total, 363 dossiers de candidatures avaient été déposés, parmi lesquels 31 ont été retenus à la suite d’un appel à candidature. Une commission a été mise en place par décision n°000389/MDR-SG du 05 octobre 2022 pour le dépouillement des dossiers de candidatures. Elle était composée de représentants des ministères du Travail et de la Fonction publique, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et du Projet.
Les candidats ont été sélectionnés parmi les meilleurs bacheliers de la série sciences expérimentales, des fonctionnaires détenteurs de la Licence zootechnie de l’IPR/IFRA. L’âge limite était de 22 ans pour les bacheliers et 40 ans au plus pour les professionnels. Cette vague succède à deux autres qui ont bénéficié de la même formation.
Le Projet comprend cinq composantes. La première vise à contribuer à l’amélioration de la santé animale et contrôler les médicaments vétérinaires. La seconde œuvre pour la gestion durablement des paysages et l’amélioration de la gouvernance, des chaînes de valeur du bétail. Le troisième participe à l’amélioration de l’inclusion sociale et économique des femmes et jeunes. Le quatrième vise à renforcer le cadre institutionnel, prévenir, tandis que la dernière vise de façon globale le développement du sous-secteur de l’élevage dans notre pays.
Au nom de ses camarades, Mariam Konaté, porte-parole des boursiers, a remercié le gouvernement et ses partenaires pour cette initiative. Elle a engagé ses collègues à tout mettre en œuvre pour relever le défi.
Pour rappel, l’élevage représente environ 15% du Produit intérieur brut (PIB) du Mali. Notre pays exporte environ 20% de ses produits animaux à destination de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Le sous-secteur élevage est un élément clé de l’économie malienne. D’où l’importance de mieux outiller les futurs et actuels vétérinaires maliens, a estimé le ministre Keïta.
Dix ordinateurs et deux billets d’avion ont été remis aux dix premiers boursiers à la fin de la cérémonie.
Anta CISSÉ
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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