C’est le top départ à Bamako pour une durée de deux mois de la cour d’assises speciale. A la barre 181 présumés coupables inculpés pour des faits «d’atteintes aux biens publics », « blanchiments de capitaux » ou encore « faux usage de faux », devront comparaître.
Le procès de crimes économiques et financiers tant attendu s’ouvrait finalement ce premier (1er) juillet dans la capitale malienne. Deux mois durant, environs 181 présumés accusés «d’atteintes aux biens publics », «blanchiments de capitaux » ou encore « faux usage de faux » seront en face des juges. Au regard de l’ampleur des dossiers et du nombre des accusés, le Ministre de la justice, ancien Procureur anticorruption, Mamadou Kassogué, a dû convoquer une Cour d’Assises spéciale pour juger ces infractions de crimes économiques et financiers. Parmi une cinquantaine de dossiers, où sont cités 181 accusés, l’on y retient les noms des anciens ministres de l’ex-régime de feu président Ibrahim Boubacar Keïta. Il s’agit de l’ancienne ministre de l’économie et des finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, Mahamadou Camara, qui fut ministre de la Communication et directeur de cabinet de la présidence et d’autres accusés « atteintes aux biens publics », « faux et usages de faux » et «délit de favoritisme » dans l’achat du Boeing présidentiel.
D’autres dossiers très importants tels que l’affaire «des ristournes des cotonculteurs » impliquant l’opérateur agricole et ancien président de l’Assemblée Permanente de la Chambre d’Agriculture du Mali, Bakary Togola. Egalement le dossier de l’Assemblée nationale du Mali soldé par l’inculpation de l’ex-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Issiaka Sidibé, le Questeur, l’honorable Mamadou Diarrassouba, son directeur des services administratifs et financiers, l’inspecteur des finances, Mamoutou Touré dit Bavieux, son comptable, un ancien secrétaire général et le contrôleur général des dépenses. Les chefs d’accusations retenus contre les accusés sont ‘’ atteintes aux biens publics’’ ‘’ faux et usage de Faux’’. Les présumés coupables sont soupçonnés de faire main basse sur un montant avoisinant la somme de 17 milliards FCFA dont 7 milliards FCFA d’indemnités irrégulières et 10 milliards FCFA non justifiés.
D’autres hauts responsables de l’Etat susmentionnés, les directeurs de services, plusieurs opérateurs économiques, des comptables, des élus nationaux et communaux … seront également à la barre pour convaincre les juges de leur innocence dans des cas de détournements de fonds publics. C’est une session spéciale de la Cour d’assises qui s’ouvrait et devrait tenir en haleine le pays pendant deux mois.
Souhaitons que toute la vérité soit dite lors de cette cour.
Yattara Ibrahim
Source : L'Informateur
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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