Le ministère de l’Éducation nationale tient à organiser des examens de fin d’année scolaire crédibles. Pour relever ce défi, l’accompagnement de la communauté éducative est de taille.
C’est pourquoi, le ministre Amadou Sy Savané a organisé, samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), un déjeuner de presse visant à informer les acteurs de l’école sur les conséquences de certaines pratiques comme la fraude et la diffusion de faux sujets pendant les examens.
Selon le ministre de l’Éducation nationale, ces fléaux ont miné notre système éducatif au fil des années et contribué à jeter le discrédit sur les diplômes du pays à l’extérieur. Dr Amadou Sy Savané a invité toute la communauté à s’impliquer urgemment pour les combattre. Il a souligné que les examens constituent le meilleur moyen de jauger la qualité des ressources humaines d’un pays. Au nombre des innovations de cette année, Dr Amadou Sy Savané a cité l’anticipation du passage des épreuves pratiques des examens du Certificat d’aptitude professionnelle (Cap) et du Brevet de technicien (BT).
Il dira que cette innovation s’inscrit dans un souci de raccourcissement des délais entre la fin des examens et la proclamation des résultats. Pour des raisons liées à la célébration de la fête de la Tabaski, a-t-il annoncé, notre pays n’a pu respecter les dispositions de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) portant instauration d’une période unique de tenue du baccalauréat dans ses États membres.
Les candidats maliens débutent les épreuves du baccalauréat le 24 juin alors que l’Uemoa prévoit le déroulement des siennes dans la période du 18 au 21 juin. Par ailleurs, le chef du département en charge de l’Éducation a rappelé que les États généraux de l’éducation (EGE) traduisent la ferme volonté des autorités de refonder le système éducatif national.
La rencontre a été l’occasion de faire l’état des préparatifs des examens. Le directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE) a assuré que le chronogramme des examens est en train d’être respecté. À titre d’exemple, Mahamadou Keïta a cité le lancement des épreuves anticipées de l’enseignement fondamental et professionnel le 17 mai dernier. Un autre acquis, a-t-il poursuivi, est que toutes les zones difficiles d’accès disposent de tous les matériels nécessaires pour passer les examens.
Au niveau des autres Académies, l’acheminement des matériels est en cours. Le premier responsable du CNECE a affirmé que le démarrage des premières épreuves écrites prévues le 27 mai doit trouver en principe que les structures déconcentrées sont déjà en possession de tous les matériels pour tenir les examens.
Concernant les zones d’insécurité, Mahamadou Keïta a dit que des dispositions sont prises pour déplacer les candidats dans des zones sécurisées où ils pourront passer leurs examens. Les mesures visant à sécuriser les sujets ont également été renforcées, tout comme les sanctions contre d’éventuels fraudeurs. Pour mémoire, 10.763 candidats sont en lice cette année pour le Cap, contre 349.080 pour DEF.
Mohamed DIAWARA
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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