L’accession du Mali à l’indépendance, le 22 septembre 1960, est indissociable du nom du premier président de la République. Le fils de Daba incarne l’indépendance et la souveraineté de notre pays
Le Mali a rendu hommage, hier, au père de l’Indépendance, feu le président Modibo Keïta, décédé le 16 mai 1977, il y a exactement 47 ans. Au nom du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, accompagné par une forte délégation ministérielle, a procédé hier au dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe de l’illustre disparu, au cimetière de Hamdallaye.
La cérémonie a enregistré la présence des membres du gouvernement dont le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, son collègue de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim Ikassa Maïga. C’était en présence des membres des familles politiques et biologiques du feu Modibo Keïta et de nombreux autres invités.
Après le dépôt de la gerbe de fleurs sur la tombe, sous la sonnerie aux morts, le chef du gouvernement a, d’abord, affirmé être venu représenter le président de la Transition, pour montrer le «haut niveau» de considération que le Mali a pour cet événement. Pour Dr Choguel Kokalla Maïga, le président Modibo Keïta, au-delà des polémiques politiques, incarne l’indépendance et la souveraineté du Mali.
Il a signalé que l’indépendance et la souveraineté sont des notions qui évoluent au fil de l’histoire, estimant que chacun, suivant ses opinions politiques, peut avoir des approches différentes. Mais, précisera le Premier ministre, ce qui est immuable, c’est que si le Mali est indépendant aujourd’hui, c’est grâce aux pères fondateurs qui avaient à leur tête, le président Modibo Keïta. Il a témoigné que «nous ne nous sommes pas de ces pays où on est en train de faire des manifestations pour avoir l’indépendance».
Pour le Premier ministre, cet élément transcende tout ce qui viendra après et de ce que les générations actuelles et futures doivent retenir, c’est qu’aujourd’hui, ils ne sont sur le joug de personne grâce à Dieu, à notre peuple mais aussi grâce aux fils que le destin a mis à ces postes-là à un moment donné de notre histoire. «Je pense que c’est l’élément le plus important», a fait savoir Dr Choguel Kokalla Maïga, soulignant que ce qui n’est pas discutable, c’est ce qui transcende toute autre considération au Mali.
À ce titre, le chef du gouvernement a rendu hommage au premier chef d’État de la République du Mali, à ses compagnons, à ses illustres devanciers mais aussi à l’ensemble des Maliens qui doivent se reconnaître dans le jour de la proclamation de l’indépendance de notre pays, le 22 septembre 1960, qui est indissociable du nom du président Modibo Keïta.
Souleymane SIDIBE
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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