Son président, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, a saisi l’occasion pour dévoiler les dates des phases communales qui se tiendront du 13 au 15 avril.
Quant à l’étape des régions et du District de Bamako ainsi que des ambassades et consulats, elle est prévue du 20 au 22 de ce mois
Le Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale amorce la phase des travaux préparatoires en prélude de la tenue du Dialogue proprement dit. À cet effet, il a entamé hier une série de rencontres avec les forces vives de la nation. Les autorités et légitimités traditionnelles et confessions religieuses ont été les premiers à ouvrir le bal de la série de rencontres qui va se poursuivre toute cette semaine. Objectif : mettre à la disposition des participants les Termes de références (TDR) et ses notes techniques. Il s’agit aussi de les informer des missions et intentions du Comité avant de les écouter et recueillir leurs avis et conseils afin d’avoir une idée des attentes pour la réussite du Dialogue.
La cérémonie était présidée par le président du Comité de pilotage, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’État ministre, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. Il avait à ses côtés les chefs des départements en charge des Affaires religieuses, Dr Mahamadou Koné, de la Réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, de la Culture, Andogoly Guindo.
Après avoir rappelé l’historique et les étapes antérieures de l’initiative présidentielle, Ousmane Issoufi Maïga a indiqué que dans sa lettre de mission, le chef de l’État a décliné sa vision du Dialogue. Selon laquelle, les prochaines concertations nationales visent à résoudre les mésententes au sein des communautés et entre elles, réparer le tissu social en vue de restaurer l’harmonie et le vivre-ensemble ayant toujours caractérisé les sociétés maliennes. Sans lesquels, le développement et la réalisation du Mali Kura seraient impossibles. Selon l’ancien Premier ministre, le processus du Dialogue direct entre Maliens vise à éradiquer les racines des conflits communautaires qui ont fragilisé le tissu social et ébranlé le vivre-ensemble.
Ainsi, «il faut arriver à réconcilier les Maliens entre eux, à tourner la page du passé et trouver les issues favorables au développement endogène et harmonieux du Mali», a relevé le président Comité de pilotage. À cet effet, il soulignera que son équipe entend adopter une démarche inclusive et participative à l’endroit des participants. Ce, pour que les décisions et recommandations puissent refléter les points de vue exprimés et permettre de résoudre définitivement les crises qui ont tant fait souffrir nos populations, et se mettre ensemble pour une cohésion nationale.
Afin de bâtir un Mali uni et prospère. Selon Ousmane Issoufi Maïga, cette inclusivité sera la lame de fond de la suite de cette deuxième partie du processus du Dialogue inter-Maliens dont les phases communales se tiendront du 13 au 15 avril. Les phases régionales et du District de Bamako ainsi que des ambassades et consulats sont prévues du 20 au 22 du mois en cours. La date de la phase nationale sera fixée par le président de la Transition qui présidera les cérémonies d’ouverture et de clôture, en fonction de son agenda, a annoncé le président du Comité de pilotage.
PHASE FINALE- Il s’agira lors de la phase nationale de recueillir les préoccupations et propositions des populations à la base, c’est-à-dire de l’intérieur du pays et des Maliens établis à l’extérieur, et les contributions faites sur la plateforme numérique créée à cet effet. «Nous demandons à toutes les forces vives de la nation de bien vouloir proposer des solutions objectives et pertinentes nous permettant de tirer les conclusions, à l’effet de les soumettre aux autorités en vue de leur mise en œuvre», a déclaré l’ancien chef du gouvernement. Avant d’exhorter les légitimités traditionnelles et les confessions religieuses à mobiliser l’ensemble de leurs démembrements pour échanger et trouver les ressources nécessaires afin que le Mali continue sa marche vers le progrès.
Pour sa part, le ministre d’État, après avoir souligné le bien-fondé de l’initiative d’un dialogue franc entre les Maliens et félicité les membres du Comité de pilotage, a assuré que tout le gouvernement est mobilisé tout comme les ressources nécessaires pour la réussite des missions du Comité de pilotage. Le colonel Abdoulaye Maïga a sollicité l’engagement et l’implication des autorités et légitimités traditionnelles, ainsi que l’accompagnement légendaire du Haut conseil islamique et des Églises catholique et protestante dans toutes les régions du Mali.
Ainsi, dans un esprit constructif, les participants ont posé des questions de compréhension notamment sur les TDR, les notes techniques, les dates et certains détails organisationnels. Des inquiétudes qui ont été rapidement dissipées par les membres du Comité de pilotage.
Le Comité de pilotage s’est ensuite prêté au même exercice d’explication avec les représentants des femmes, des jeunes et des organisations de la société civile. C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre d’État, colonel Abdoulaye Maïga, accompagné des ministres chargés de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Coulibaly Mariam Maïga et ses collègues de la Jeunesse et des Sports, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba et celui de la Cohésion nationale, le colonel-major Ismaël Wagué.
À tour de rôle, les porte-paroles de ces différentes entités ont salué la démarche du Comité et ont assuré de leur pleine participation aux prochains fora entre Maliens. Cet exercice pédagogique du Comité de pilotage concernera les Institutions de la République, les partis politiques, les organisations socio-professionnelles et autorités administratives, autonomes et indépendantes.
Aboubacar TRAORE
Source : l’Essor
Binthily Signs propose trois grands modèles d’enseignes. Chacune offre une excellente performance en fonction de votre commerce et des prix défiant toute concurrence :
Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
© Dépêches du Mali 2012 - 2024