Mali : Gestion de la Transition : 71% des maliens très satisfaits

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Publié le 27 mars

Source : l'Essor

 «71% des Maliens enquêtés sont très satisfaits de la gestion de la Transition. Mieux, 81% estiment que la situation générale du pays s’est améliorée au cours des 12 derniers mois.

86% de nos concitoyens interrogés font confiance au président de la Transition et 62% accordent leur confiance à la Transition pour conduire le pays vers une démocratie plus stable et à un renforcement de la bonne gouvernance».

En outre, 87% de nos compatriotes approuvent la décision de reporter les élections, 83% d’entre eux sont très satisfaits de la coopération entre le Mali et la Russie et 15% sont plutôt satisfaits. Il convient de mentionner que 81% des Maliens sont très favorables au départ de la Minusma. Tels sont les résultats principaux de l’enquête d’opinion Mali-Mètre 2024 menée par la Fondation Friedrich-Ebert-Stiftung (Fes) du 5 au 17 janvier dernier dans le District de Bamako et les capitales régionales (ancien découpage administratif), excepté Kidal pour des raisons de sécurité.

Les enquêtes ont concerné les thématiques se rapportant à la démocratie, à la bonne gouvernance et à l’état de droit. Elles avaient également trait aux défis et priorités des autorités de la Transition, à la stabilisation et la sécurité, aux partenariats et aux élections à venir, etc.

La cérémonie de présentation des résultats de Mali-Mètre 2024 s’est tenue, samedi dernier dans un hôtel de la place, sous la présidence de la représentante de l’ambassade d’Allemagne au Mali, Agnès Borchers. C’était en présence du représentant résident de la FES, Christian Klatt et bien d’autres personnalités invitées.

La représentante de l’ambassade d’Allemagne a souligné que le Mali, dans sa quête de redéfinition de son contrat social et politique, traverse une période difficile, marquée par des questions fondamentales. Notamment comment revenir à la paix, comment assurer un approvisionnement en énergie stable et comment réussir une transition vers une société démocratique. Mais surtout ce qu’en pensent les Maliens ! C’est pourquoi, depuis 2012 Mali-Mètre de la FES apporte quelques éléments de réponse. Ainsi, une fois par an, cette enquête présente de rares indications sur les opinions, perceptions et même les mentalités des Maliens, a expliqué Agnès Brochers.

Selon la diplomate allemande, la comparaison avec les résultats des  années précédentes, indique les changements d’attitudes permettant de créer des bases de données assez solides pour l’information du public. Mais aussi l’inspiration des décideurs politiques. Occasion pour elle de féliciter la Fondation Friedrich-Ebert et ses partenaires impliqués dans ces enquêtes qui réussissent toujours à promouvoir des valeurs de la démocratie et de la justice sociale. Ce, à travers ses programmes qui visent en priorité les femmes et la jeunesse du pays.

De la présentation des résultats faite par le représentant résident de la Fes, il ressort très clairement que les Maliens sont extrêmement optimistes et que le niveau de confiance qu’ils placent aux autorités de la Transition est très élevé. Ce qui est vraiment à l’opposée concernant la société énergie du Mali (EDM.sa), par rapport à la fourniture correcte de l’électricité. Mais aussi que les échantillonnages ne prennent pas en compte les opinions des Maliens qui ont moins de 18 ans et les populations rurales, entre autres.

Notons que Mali-Mètre n’est qu’une cartographie des perceptions des populations maliennes au moment de la collecte des données. Dans ce sens, les résultats ne sauraient être considérés comme une vérité absolue. Pour cette 5è édition, l’échantillon a porté sur 2.055 personnes de 18 ans et plus et réparties entre les neuf capitales régionales et le District de Bamako.

La cérémonie a été parquée par la présentation de la méthodologie utilisée par Sidiki Guindo du cabinet GISSE, suivie de l’exposé succinct sur les résultats de l’enquête par Christian Klatt et la distribution d’un échantillon du document à tous les participants.    

Aboubacar TRAORE

Source : l’Essor