Le gouvernement a décidé, au cours du Conseil des ministres d’hier, de dissoudre l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM). La décision sera sans doute applaudie par bon nombre des Maliens
Depuis plusieurs années, force est de constater que l’AEEM ne défend plus les nobles causes des élèves et étudiants conformément à ses objectifs. Elle a été plusieurs fois accusée d’être responsable de violences et affrontements dans le milieu scolaire et universitaire, caractérisés par de nombreux accrochages à main armée entre les différents clans de cette association. «Au regard de ces constats, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) est dissoute», a informé le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, à travers une communication faite hier en Conseil des ministres.
Cette décision de dissolution de l’association estudiantine intervient 24 heures après la remise au chef de l’État du rapport des États généraux de l’éducation (EGE). Elle fait également suite à un incident survenu il y a quelques semaines. Un étudiant a été tué dans des affrontements violents entre clans estudiantins rivaux et plusieurs autres ont été blessés. C’était suite à des coups de fusils qui avaient retenti à la Faculté d’histoire et de géographie (FHG) et à l’Institut universitaire de gestion (IUG) de l’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB). Ces agissements ignobles survenaient dans la perspective du renouvellement des instances du bureau de coordination de l’AEEM.
Suite à ce drame survenu fin février, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait, dans un communiqué, informé l’opinion nationale de la suspension immédiate des activités de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre.
Créée pour défendre les intérêts des élèves et étudiants du Mali, l’AEEM, selon le gouvernement, ne défend plus les causes de ses militants conformément à ses objectifs. “Elle a été plusieurs fois accusée d’être responsable de violences et affrontements dans le milieu scolaire et universitaire, caractérisés par de nombreux accrochages à main armée entre les différents clans de ladite association”, informe le communiqué du Conseil des ministres.
Les agissements de l’AEEM sèment des troubles au sein de l’espace scolaire et universitaire et provoquent des perturbations des cours, des assassinats, des meurtres et des destructions de biens publics et privés par des manifestations violentes de rue et des ports illégaux d’armes.
Djènèba KONE
Source : Ciwara Info 15 Mar 2024
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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