Les Forces de défense et de sécurité sont responsables de la défense de l’intégrité territoriale ainsi que de la protection des personnes et de leurs biens.
Sur le plan opérationnel, nos hommes ont, ces derniers mois, abattu un travail titanesque ayant permis à notre pays d’exercer sa souveraineté sur toute l’étendue du territoire. L’emblématique cas de Kidal en est l’illustration accomplie.
En vue d’entraver cette dynamique, une campagne de dénigrement pour porter un coup sérieux au moral des éléments des Forces de défense et de sécurité a été orchestrée et mise à exécution par les ennemis de la paix et leurs sponsors. D’où les mises au point répétées de nos autorités tendant à dénoncer l’instrumentalisation des questions des droits de l’Homme à des fins politiques. Il y a quelques semaines, à la faveur d’une cérémonie de remise de nouveaux drones à l’Armée, le ministre de la Défense et des Anciens combattants indiquant que les systèmes d’armes puissants et ultramodernes, mises à la disposition de nos Forces, obéissent à des règles d’engagement strictes. Et que les FAMa savent faire preuve de retenue malgré leur supériorité. «Cette éthique issue de nos valeurs ancestrales constitue la différence majeure entre nos forces professionnelles et les hordes de criminels sans foi ni loi que nous combattons», avait insisté le colonel Sadio Camara.
L’on comprend dès lors la stupéfaction des autorités face à la publication de certains passages du livre : «Mali : le défi du terrorisme en Afrique», dédicacé le samedi 24 février dernier et dont l’auteur est le colonel Alpha Yaya Sangaré, officier des Forces armées maliennes. Certains paragraphes de l’ouvrage portent, en effet, de prétendues incriminations graves de violations des droits de l’Homme par les FAMa avec la complicité de la hiérarchie militaire et des sabordages à l’égard de l’état du Mali.
«Le ministre de la Défense et des Anciens combattants dénonce et se désolidarise des fausses accusations à l’encontre des FAMa et constate avec regret que la procédure et le processus de validation de publication de l’ouvrage n’ont pas été respectés contrairement aux précédentes publications», regrette dans un communiqué daté du 1er mars, le ministre de la Défense et des Anciens combattants par intérim, le général de brigade Daoud Aly Mohammedine. Au regard de ce qui précède, poursuit le document, le ministre de la Défense et des Anciens combattants rassure que l’officier en question sera soumis à la réglementation en vigueur.
Dans un autre communiqué rendu public le 2 mars, le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement a également réagi. Selon le colonel Abdoulaye Maïga, lui-même, son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouréma Kansaye, ainsi que tous les autres officiels maliens qui étaient présents à la cérémonie de dédicace de l’ouvrage à l’École de maintien de la paix, à titre privé et pour des raisons sociales, n’ont découvert l’ouvrage incriminé que dans la salle. «En outre, ils dénoncent et se désolidarisent, à leur tour, de cet ouvrage dont ils ignoraient tout du contenu, ainsi que de l’absence totale d’autorisation statutaire requise, avant toute publication de la part d’un militaire», clarifie le même communiqué.
Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation rappelle que contrairement aux fausses accusations, les FAMa s’illustrent bien par leur professionnalisme et leur humanisme. Quant à l’institution judiciaire, rassure-t-il, elle ne ménage aucun effort pour exécuter ses missions avec professionnalisme et efficacité.
Massa SIDIBE
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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