Dr. Ibrahima Sangho, journaliste de son état et président de l’Observatoire pour la démocratie et la bonne gouvernance (Observatoire), récemment dissout par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, serait-il dans le collimateur des pouvoirs publics ? La question mérite que l’on s’y penche sérieusement au regard des derniers développements de l’actualité de l’intéressé, qui a été débarqué manu militari d’un vol en partance pour Dakar (Sénégal) ce 23 février 2024 aux environs de minuit alors qu’il venait de remplir toutes les formalités d’usage pour le voyage.
On lui a signifié qu’une convocation le concernant est signalée au niveau des services de contrôle. Le hic est que, jusque-là, aucune notification ne lui a été faite dans ce sens. Après l’incident, la police de l’air lui a rendu son passeport et il a pu regagner son domicile.
Journaliste chevronné, membre de plusieurs associations œuvrant pour la professionnalisation de la presse, Dr. Ibrahima Sangho s’est intéressé plus tard, au début des années 2000, aux questions électorales en Afrique, prônant la transparence. Son engagement pour la cause de la démocratie, la promotion des droits de l’Homme et la bonne tenue des élections lui a permis d’acquérir une notoriété saluée par les partenaires techniques financiers, les ONG internationales et la société civile.
Cette expertise lui vaut encore d’être sollicité dans l’observation d’élections en Afrique par des agences et organisations comme l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Union africaine, la Cédéao, etc.
Avant la dissolution de son Observatoire, pour vice de forme selon les autorités, Dr. Sangho était l’une des rares voix à conseiller la tenue des élections de fin de Transition. Notons qu’Ibrahima Sangho a été le tout premier président du Réseau Appui au processus électoral au Mali (Apem).
Aujourd’hui, l’homme a le sentiment d’être brimé.
El hadj A.B. HAIDARA
Source : Aujourd'hui-Mali
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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