Dimanche 22 Décembre 2024

Mali : Vœux au chef de l’État : Les présidents d’institutions saluent les succès éclatants de 2023

La réussite du processus référendaire, le retrait de la Minusma, la reconquête de Kidal… sont des réalisations qui ont retenu leur attention. En retour, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a salué le rôle prépondérant des institutions de la République, surtout en cette période de crise.

Aucune institution de la République : gouvernement, Conseil national de Transition (CNT), Cour suprême, Cour constitutionnelle, Conseil économique, social, environnemental et culturel, entre autres, n’est restée en marge du noble combat de la souveraineté. Telle est l’appréciation du colonel Assimi Goïta par rapport à leur contribution dans la réalisation des résultats engrangés en 2023 dans notre pays.

C’était à la faveur de la traditionnelle présentation de vœux au président de la Transition, hier au palais de Koulouba. La cérémonie organisée à cet effet a eu lieu en présence du Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, accompagné des membres du gouvernement. Tous les chefs des institutions de notre pays ont répondu présents avec certains de leurs personnels. À cette occasion, il a été passé en revue les réalisations et les écueils de l’année écoulée pour mieux se projeter dans la nouvelle.

Selon le médiateur de la République et porte-parole des Autorités indépendantes, l’année 2023 aura été riche en évènements marquants pour notre nation dans tous les domaines d’activités, aussi bien sur le plan politique, économique, social, culturel et environnemental. «La promulgation en juillet 2023 de la nouvelle Constitution annonçant la 4è République a, sans nul doute été un des moments phares de l’année. Son adoption à une large majorité par le peuple malien est l’expression du sentiment national qui caractérise nos concitoyens en ces moments de doute et d’espoir de l’histoire de notre pays», a noté Mme Sanogo Aminata Mallé.

Le médiateur a également salué la création de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) qui augure pour notre pays d’un climat sociopolitique apaisé et serein aux lendemains des échéances électorales. Elle n’a pas non plus passé sous silence le bilan des autres Autorités indépendantes, entre autres, le bureau du médiateur, du vérificateur général, de l’Autorité de protection des données à caractère personnel, de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, de la Cellule nationale de traitement des informations financières, de la Commission de régulation de l’électricité et de l’eau. Et d’exposer leurs perspectives pour cette année.

RECONQUÊTE DE KIDAL- Ce fut le cas d’ailleurs pour chaque intervenant. Qu’il s’agisse des présidents de la Cour constitutionnelle, Amadou Ousmane Touré, de la Cour suprême, Fatogoma Théra, du Conseil économique, social, environnemental et culturel, Yacouba Katilé, tout comme celui du Conseil national de Transition, le colonel Malick Diaw, et du Haut conseil des collectivités, Mamadou Satigui Diakité, chaque président d’institution a salué les prouesses de notre pays, en 2023, sous le leadership du président Goïta.

Selon eux, l’année écoulée aura été une étape décisive dans le processus de mise en œuvre de la refondation de l’État tant souhaité par le peuple malien. Ils se sont tous réjouis de la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) le 16 septembre dernier, regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso. S’y ajoute la prise de décisions historiques et légitimes concernant l’avenir de notre pays. Il s’agit précisément de la dénonciation de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, du retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ainsi que du processus du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation.

Les présidents d’institutions ont aussi célébré, avec un cœur rempli de fierté, la victoire retentissante de nos vaillants soldats sur l’ensemble du territoire. Y compris la reconquête de Kidal. «Cette victoire n’est pas seulement militaire, elle est aussi le symbole d’un Mali résilient, indomptable, qui ne cède jamais face à l’adversité», ont-ils qualifié. Dans ses éléments de réponse, le chef de l’État a rappelé que la stabilité de tout pays dépend sans doute de celle de ses institutions. À cet égard, les institutions de la République cristallisent l’espoir de tout un peuple.

De par vos résultats respectifs au cours de l’année 2023, appréciera le colonel Assimi Goïta, vous avez su montrer la voie du dévouement pour la nation. Car, les différentes épreuves auxquelles notre pays a fait face depuis le début de la Transition, ont été illustratives du rôle prépondérant des institutions, surtout en période de crise. «Votre soutien constant a été déterminant pour l’orientation des réformes décisives initiées par la Transition qui s’inscrivent à juste titre dans la marche de notre pays sur la voie irrépressible de la souveraineté», a-t-il souligné.

NOUVELLE ÈRE- Parlant de la création de nouvelles institutions, le président de la Transition mettra l’accent sur la Cour des Comptes qui augure d’un lendemain meilleur pour le Mali. Au regard de sa qualité de juridiction supérieure en matière de contrôle des finances publiques, surtout que son rôle est capital quant au contrôle de l’exécution des lois de finances et de l’évaluation des politiques publiques.

Aussi, le chef de l’État a félicité le vote de la loi sur le secteur minier et de celle sur le contenu local, par le Conseil national de Transition en août 2023, qui constitue une grande lueur d’espoir pour le bien-être du peuple. Cette population qui a toujours souhaité que l’or du Mali brille en premier lieu pour les Maliens. «La loi sur le secteur minier, faut-il le rappeler, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres pour illustrer le dévouement du Conseil national de Transition à la cause nationale. Je voudrais pour cela, saluer la persévérance du président de l’institution et de tous les conseillers nationaux», a-t-il salué.

Il a également noté que nos institutions judiciaires se sont particulièrement montrées à la hauteur des défis actuels. «Les porte-étendards que sont la Cour suprême et la Cour constitutionnelle, ont guidé les pas de la Transition avec conviction et amour de la patrie», a-t-il cité. Et de spécifier : «Le contrôle de la légalité des opérations du référendum du 18 juin 2023 ainsi que la proclamation des résultats définitifs, après l’examen minutieux des réclamations, ont été révélateurs de l’importance indéniable de la Cour constitutionnelle dont je félicite le président et ses collaborateurs». En somme, le colonel Assimi Goïta n’a ignoré aucune institution dans ses éléments de réponse.

Pour lui, la lutte décisive pour la souveraineté que notre pays mène en ces moments difficiles, ne doit nullement s’accommoder de consensus stériles au détriment de notre peuple. Bien au contraire, elle doit être une quête permanente pour satisfaire les besoins légitimes de nos populations.

Par conséquent, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, a-t-il expliqué, se sont regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) dans l’optique de mieux répondre aux attentes des peuples du Sahel, affaiblis par des décennies de manipulations extérieures tramées par des complices internes.

Ce faisant, le retrait des États de l’AES de la Cedeao demeure un signal fort et constitue une nouvelle ère. Celle de l’émergence d’une véritable conscience patriotique face à la tyrannie des organisations régionales sous emprise étrangère. «Dans un tel contexte, le rôle protecteur des institutions de la République revêt tout son sens», a lancé le colonel Assimi Goïta.

Oumar DIAKITE

Source : l’Essor

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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :

A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle  se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.

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