Au Mali, les élèves ont repris le chemin de l’école pour la nouvelle année scolaire 2023-2024 le 2 octobre 2023. Cette année, a indiqué le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), près d’un demi-million d’enfants en âge scolaire n’auront pas accès à plus de 1 500 écoles encore non fonctionnelles. Et cela malgré la réouverture d’une dizaine d’établissements grâce aux efforts du gouvernement et des partenaires.
Les élèves maliens ont repris le chemin de l’école le 2 octobre 2023 pour la nouvelle année scolaire 2023-2024., Cependant, a alerté l’Unicef dans un communiqué de presse, «la situation de crise que connaît le Mali ne permet pas à tous les enfants de jouir de leur droit fondamental d’accès à une éducation inclusive de qualité». En effet, malgré les efforts du gouvernement et de tous les partenaires ayant permis la réouverture de plusieurs dizaines d’écoles en 2022/2023, 1 546 écoles étaient encore non fonctionnelles à la fin de la précédente année scolaire. Et cela au détriment de plus de 460 000 enfants en âge scolaire.
«Le nombre d’enfants non scolarisés augmente chaque année en raison du taux de croissance démographique élevé du Mali et d’un taux d’accès en baisse, exacerbé par la crise sécuritaire donc un taux de décrochage scolaire élevé», a déploré le Représentant de l’Unicef au Mali, Dr. Pierre Ngom. Au Mali, a indiqué l’organisme spécialisé de l’ONU, la campagne pour le retour à l’école a débuté et se poursuivra jusqu’à la fin du mois d’octobre 2023 dans toutes les régions et le district de Bamako. Sa finalité est de susciter «l’engouement des communautés, en l’occurrence des parents et tuteurs, pour l’inscription et la réinscription des enfants».
L’Unicef a appuyé les partenaires techniques pour mobiliser 4 000 enfants ambassadeurs (à parité filles et garçons) et 1 000 jeunes de la deuxième décennie (15-24 ans) pour accompagner cet effort de retour à l’école de tous les enfants et à l’inscription massive des enfants en âge scolaire, notamment les plus vulnérables et ceux affectés par les crises. «Ces enfants-ambassadeurs et les jeunes de la 2e décennie sensibilisent et mobilisent parents, enfants et encadreurs d’enfants sur les bénéfices de l’éducation scolaire. Ce déploiement a été possible avec l’appui financier de l’Allemagne et du Danemark», a précisé le communiqué.
Pour apporter une réponse au phénomène de non-scolarisation ou de déscolarisation, les jeunes ambassadeurs de la rentrée scolaire contribuent à renforcer le dialogue dans leurs communautés sur l’importance de l’éducation grâce à des activités de porte-à-porte, des émissions radiophoniques et des séances de dialogue communautaire. De 2019 à 2023, 286 598 enfants hors de l’école (dont 120 375 filles) ont été insérés/réinsérés grâce à l’Unicef avec l’appui financier de l’Allemagne, l’Autriche, Education cannot wait (l’Éducation ne peut pas attendre), le fonds de Consolidation pour la paix, la Norvège, le Partenariat mondial pour l’éducation (PME), UNICEF Espagne, et l’Union Européenne.
Cependant, la fermeture prolongée des établissements scolaires, les déplacements forcés et répétitifs en augmentation (qui comptent une majorité d’enfants) et les menaces liées à la dégradation de la situation sécuritaire et les effets du changement climatique augmentent les risques de déscolarisation et exacerbent la crise de l’apprentissage préexistante. Dans ce contexte, l’Unicef et ses partenaires poursuivent leurs efforts pour assurer l’accès à une éducation de qualité, inclusive et dans un environnement protecteur…
La stabilité du pays est un facteur important pour donner une chance à tous les enfants de jouir de leur droit fondamental à l’éducation. C’est pourquoi les enfants-ambassadeurs appellent de tous leurs vœux le retour de la paix dans le pays. «Tout le monde parle de l’importance de la paix, mais la paix commence avec nous les enfants. Je demande à tout le monde de se donner la main pour que notre beau Mali redevienne comme avant, que la paix y règne et surtout que tous les enfants puissent aller à l’école et y apprendre en paix» a déclaré Mariam Diallo (15 ans), enfant-ambassadeur.
Cette promotion de la paix et de la cohésion sociale, selon l’Unicef, se fait également tout au long de l’année avec des activités spécifiques telles que des concours interscolaires, des tournois sportifs et culturels mais aussi à travers une réponse humanitaire dans le domaine de l’éducation qui prend en charge à la fois les personnes déplacées et les communautés hôtes.
Naby
Source : Le Matin 12 Oct 2023
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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