Le chef du gouvernement a invité les administrations scolaires au respect strict des règlements intérieurs de leurs écoles. Et à interdire l’usage du téléphone par les élèves dans les classes.
La rentrée scolaire 2023-2024 est effective, depuis hier, dans les établissements scolaires publics et privés. Ils sont cette année 4.360.404 élèves des écoles publiques de tous les ordres d’enseignement (éducation préscolaire, non formelle, enseignements fondamental I et II, secondaire général, normal et technique et professionnel) à reprendre le chemin de l’école. Ces élèves sont inscrits dans 25.268 écoles pour 173.343 enseignants, selon les statistiques fournies par le directeur national de l’enseignement fondamental, Issoufi Albert Bédari Touré. Un bémol.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) annonce que plus de 1.500 écoles ne pourront pas rouvrir leurs portes dans les Régions du Centre et du Nord du pays du fait de l’insécurité.
C’est dans ce contexte que le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a procédé au lancement officiel de la rentrée des classes au lycée «Ba Aminata Diallo» (LBAD). C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre de l’Éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, ainsi que de nombreux responsables scolaires.
«Les dangers de l’usage du téléphone portable sur les performances scolaires des élèves» et «l’éducation aux valeurs» sont les deux thèmes sur lesquels portaient les leçons modèles de la rentrée scolaire dans les différents ordres d’enseignement. Le premier a été dispensé à la rentrée tandis que le deuxième thème sera enseigné aujourd’hui dans les différentes classes.
Arrivé au LBAD vers 7h50, le chef du gouvernement a assisté à la montée du drapeau national et à l’exécution de l’hymne national par les pionniers et les élèves du lycée, mais aussi à la leçon modèle sur «l’impact de l’usage du téléphone portable sur les performances scolaires des élèves» dans une classe de 12è année. Cette leçon modèle a été dispensée par le professeur de philosophie Mahamadou Diakité.
Après la définition des concepts de communication et de performances scolaires par l’enseignant, les questions posées aux élèves filles ont porté sur les avantages et les inconvénients du portable à l’école.
Le ministre de l’Éducation nationale a soutenu que les deux thèmes de la rentrée des classes reflètent le quotidien, notamment l’actualité et participent de la formation du citoyen de demain. L’enseignement des tenants et aboutissants du téléphone permet à l’élève de se former, mais aussi de se préparer à affronter les grands enjeux du monde moderne. Les deux thèmes interpellent aussi administration scolaire, enseignants, syndicats d’enseignants, parents d’élèves et élèves, estime Dr Amadou Sy Savané.
Constatant que les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) et le téléphone portable sont des résultats de l’évolution humaine, le Premier ministre a rappelé que le téléphone a été inventé pour être utile à l’humanité. Et de rappeler succinctement que si on n’en fait pas bon usage cela risque d’avoir des conséquences. C’est pourquoi, Dr Choguel Kokalla Maïga a invité les élèves du LBAD et leurs camarades des autres établissements scolaires à utiliser les NTIC dans le bon sens et tout en ayant le sens de la mesure.
Il a exhorté l’administration scolaire et les enseignants à interdire le port du téléphone dans les classes, conforment aux règlements intérieurs des écoles. Le Premier ministre a aussi ordonné le renvoi de tout élève qui rentre en classe avec un téléphone. Seul le travail anoblit l’homme, a insisté le chef du gouvernement qui ajoutera que nous voulons dans notre pays des élèves très fiers d’eux-mêmes.
Il faut préciser que le LBAD rouvre ses portes avec 997 élèves toutes des filles, reparties entre 18 classes dont 11 classes de Terminales et 7 classes de 11è années pour 108 professeurs.
Sidi WAGUE
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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