Jeudi 28 Mars 2024
Le serment

Fonction publique : Fin de formation militaire pour les 784 admis

Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a demandé aux nouvelles recrues de préserver ce qu’elles ont appris pendant six mois, à savoir la discipline, la ponctualité, la rigueur et surtout la loyauté.

La cérémonie ayant marqué la fin du service militaire obligatoire des 784 admis à la fonction publique de l’État au Service national des jeunes s’est déroulée, hier à la Place d’armes du Génie militaire, sous la présidence du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta. Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, le président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, des membres du gouvernement et d’autres personnalités ont pris part à l’évènement.

 Dans l’interview qu’il a accordée à la presse à l’issue de la cérémonie, le président de la Transition a salué les efforts du gouvernement dans la préparation du concours jusqu’à la formation commune de base des nouveaux fonctionnaires.  En présentant au drapeau national, emblème de la patrie, ces jeunes recrues de la fonction publique, les autorités de la Transition ne font que lier l’acte à la parole. Car, il y a de cela dix mois, le  président de la Transition  annonçait que désormais tous les admis à la fonction publique suivront une formation militaire pour une période de six mois avant de rejoindre leur poste.

À travers cet acte, a relevé le chef suprême des Armées, les autorités de la Transition viennent de passer un nouveau cap qui est la création de la réserve pour la défense de la nation. «Je n’ai aucun doute que cette nouvelle génération de fonctionnaires saura se surpasser et impulser une nouvelle dynamique de performance à notre administration publique», a-t-il espéré. Et d’insister que ce processus sera maintenu pour les futures recrues de la fonction publique. En guise de conseils, le chef de l’état a demandé à ces fonctionnaires de ne plus tomber dans la facilité. Et surtout de préserver les acquis de la formation militaire qui sont la discipline, la ponctualité, la rigueur et surtout la loyauté.

Selon le président Assimi Goïta, il appartient désormais à ces bénéficiaires de la formation militaire du SNJ  de défendre les trois principes qui guident l’action publique en territoire du Mali. À savoir, le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par notre pays, la prise en compte des intérêts vitaux  du peuple malien.

CULTIVER L’ESPRIT DE PATRIOTISME ET DE CIVISME-Le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher, soutiendra qu’il s’agit de développer chez l’agent public les qualités, des aptitudes et reflexes nécessaires à la bonne exécution de sa mission de service public. également de cultiver en lui les vertus de l’éthique et de la déontologie, l’esprit de patriotisme, de civisme, le sens des valeurs et surtout la défense de la patrie, toute qualité humaine susceptible de mettre en exergue l’ensemble des dimensions de la citoyenneté. « Il s’agit de parvenir  à façonner des citoyens modèles susceptibles de répondre aux besoins de l’administration publique et d’assurer sa défense », a-t-il résumé.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports a noté que le service militaire obligatoire  apparaît  pour tous les Maliens comme une lueur d’espoir, un outil aux effets incommensurables, un honneur pour soutenir et amplifier l’élan irréversible de faire de la souveraineté retrouvée du Mali une réalité tangible. Déjà, les 784 recrues dont 245 personnels féminins ont réalisé avec brio le service militaire obligatoire, durant six mois,  et sont aujourd’hui aptes à servir dans l’administration publique, surtout au besoin à défendre la patrie  à tout moment.

Ces hommes et femmes désormais libérés du SNJ sont pétris de valeurs, de compétences et de maîtrise du code d’éthique et de déontologie au terme de leur formation au centre d’instruction à Bafo.  Ils ont appris la ponctualité, la rigueur, l’excellence, à servir la patrie avec honnêteté et dignité.  «Ils sont prêts d’être à la hauteur des attentes », a assuré Mossa Ag Attaher.

La fonction du service militaire obligatoire est de promouvoir l’émergence de citoyens patriotes, responsables, biens formés et susceptibles de bâtir un Mali capable de répondre avec diligence et promptitude aux besoins et attentes de ses citoyens partout et en toute circonstance. Maintenant, rigoureux, disciplinés et loyaux avec la maîtrise du métier des armes et le fondement de leur fonction, le ministre a exhorté ces nouveaux fonctionnaires à une conduite honorable et des services de qualité partout où ils seront appelés à travailler.

Pour sa part, le directeur général du SNJ, le colonel Tiémoko Camara, évoquera que sa structure  a pour mission essentielle de contribuer à parfaire l’éducation, la formation physique, civique et professionnelle des jeunes en vue de leur participation effective et entière au développement économique, social et culturel du pays et de leur mobilisation pour les besoins de la défense nationale. Ses cibles sont les citoyens diplômés sans emploi, les non diplômés sans emploi, les admis des fonctions publiques de l’état et des collectivités ainsi que des autres statuts.

Oumar DIAKITE

Source : l’Essor

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