Une vive altercation verbale a éclaté samedi au parlement de la CEDEAO, entre les députés Guy Marius Sagna et Adjaratou Traoré, la seconde accusant le premier d’avoir manqué de respect à certains chefs d’Etats africains, accusés d’appauvrir le continent.
Une altercation a éclaté ce samedi 20 juillet 2024 au parlement de la CEDEAO, selon une vidéo diffusée par plusieurs comptes sûrs.
La raison, les critiques du député sénégalais Guy Marius Sagna à l’égard des chefs d’État de la sous-région ouest-africaine, qu’il accuse d’être responsables de l’appauvrissement de leurs pays.
« Nous sommes les pays les plus riches de la planète Terre. Tant que les gens diront que l’Afrique de l’Ouest est pauvre, cela signifie qu’ils font partie du problème. Mais pourquoi vous n’osez pas dire appauvrissement ? Qui a appauvri l’Afrique ? Ce sont nos présidents », a déclaré le député Sagna après l’intervention du représentant du PNUD.
Ces paroles ont suffi à provoquer une réaction virulente de la vice-présidente du Parlement de la CEDEAO, l’Ivoirienne Adjaratou Traoré.
« La liberté de parole ne veut pas dire que vous devez dire n’importe quoi à l’endroit des chefs d’État. C’est du n’importe quoi que vous êtes en train de dire », s’est écriée la vice-présidente du parlement de la CEDEAO Adjaratou Traoré. Et de poursuivre, « vous dites n’importe quoi et vous devez contrôler ce que vous avez à dire. Vous ne pouvez pas vous adresser ainsi aux chefs d’État, ce ne sont pas vos amis. Je ne suis pas d’accord, vous devez être courtois. »
Selon elle, les chefs d’Etat ne sont pas les camarades du député Sagna.
À la suite de ces échanges houleux, la députée ivoirienne a tenté de s’approcher de Marius Sagna mais a été arrêtée par ses collègues, qui ont eu du mal à la calmer.
Cette situation a finalement conduit à la suspension temporaire de la session parlementaire.
Source : AIB
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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