La perte des droits civiques et politiques de l’opposant Ousmane Sonko serait définitivement actée. La presse sénégalaise rapporte que la notification de sa radiation sur les listes électorales a été déposée le 20 septembre 2023 à la mairie de Dakar-Plateau. Cela fait suite à ses condamnations.
Ousmane Sonko serait définitivement exclu des listes électorales. Le leader de l’ex-parti Pastef, ne participera pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024 au Sénégal, rapportent les médias sénégalais. L’exclusion de l’opposant sénégalais des listes électorales lui a été d’ailleurs notifiée depuis le 20 septembre 2023 selon la presse sénégalaise. Ainsi, un huissier de justice aurait tenté de lui notifier l’acte de radiation. Faute de récepteur, le document aurait été déposé à la sous-préfecture de Dakar Plateau.
La non participation de Ousmane Sonko à l’élection présidentielle peut être extrêmement dangereuse pour la démocratie mais aussi pour la stabilité du Sénégal. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle lors de son déplacement aux États-Unis, dans le cadre des activités de l’ONU, l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU a clairement indiqué au président de la République d’organiser une élection présidentielle inclusive.
Jean Sibadioumeg DIATTA, Spécialiste en communication politique
Les avocats d’Ousmane Sonko considèrent que le jugement par contumace de l’acteur politique a rendu sa condamnation définitive. À cet effet, le procès en contumace est anéanti. Contrairement au ministère de la Justice sénégalais, qui indique que puisque Ousmane Sonko a été jugé par contumace, c’est-à-dire en son absence, sa condamnation est définitive, et le rend inéligible.
En réalité nous assistons surtout au même type de forcing pour empêcher celui qui est pressenti comme le favori à la présidentielle de participer à cette échéance, comme d’ailleurs le gouvernement l’avait fait injustement à Karim Wade et Khalifa Sall en 2019. S’il est avéré maintenant que Ousmane Sonko a reçu la notification de son exclusion des listes électorales, c’est que le parti pastèque pourra s’organiser et voir quels sont les voix et moyen pour participer à l’élection.
Jean Sibadioumeg DIATTA, Spécialiste en communication politique
Les membres du parti Pastef, dissous, restent mobilisés et croient toujours à la candidature d’Ousmane Sonko. Ils rejettent l’idée d’un plan B. Ousmane Sonko est déchu de ses droits civiques et politiques, conformément aux dispositions de l’article L57 du Code électoral, suite à sa condamnation à 2 ans de prison par contumace le 1er juin 2023, dans l’affaire l’ayant opposé à une ex-masseuse.
Source : Africa 24
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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