C'est un coup de tonnerre au Gabon. Noureddin Bongo Valentin a passé sa première nuit à la prison centrale de Libreville. Il a été mis mardi dernier en examen et placé en détention provisoire pour plusieurs chefs d'accusation.
Il s'agit entre autres de « haute trahison », « corruption active », a annoncé le procureur de Libreville André-Patrick Roponat, cité par l’Agence France Presse.
Le fils d'Ali Bongo avait été coordinateur à la Présidence, puis conseiller stratégique de son père au Parti démocratique gabonais (PDG), et certains le présentaient comme un successeur potentiel.
Outre le fils d'Ali Bongo
une dizaine de hauts responsables du régime déchu ont également été entendus hier par le procureur, avant d'être présenté à un juge d’instruction. La magistrate, Leïla Biam, qui a placé sous mandat de dépôt après une longue audition et sur le réquisitoire du parquet de Libreville. Ils avaient été arrêtés après le coup d'État du 30 août dernier.
Ces anciens dignitaires sont pour la plupart également accusés de « haute trahison contre les institutions », « détournement de fonds publics », « malversation financière internationale en bande organisée », « faux et usage de faux », « falsification de la signature du président », « corruption active » ou encore « trafic de stupéfiants », précise la même source.
Parmi les déférés figurent, l'ancien directeur de cabinet d'Ali Bongo, Ian Ghislain Ngoulou, le directeur de cabinet adjoint de l'ancien président déchu Mohamed Ali Saliou et son frère Abdoul Océni, Jessye Ella Ekogha, ancien Porte-parole de la Présidence, Steeve Nzegho Dieko qui était secrétaire général du PDG, ou encore Cyriaque Mvourandjami, directeur de cabinet politique d'Ali Bongo et bien d'autres.
Aboubacar TRAORE
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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