Les États-Unis exhortent les dirigeants africains à ne pas assister au prochain sommet Russie-Afrique, rapporte le Financial Times. Des pressions sont aussi exercées pour qu’ils condamnent Moscou sur la question des exportations céréalières.
Washington veut forcer la main aux pays africains. Certains se sont plaints de pressions américaines pour les décourager de se rendre au prochain sommet Russie-Afrique, qui se tiendra à Saint-Pétersbourg, rapporte le Financial Times. Les États-Unis souhaiteraient également que les chefs d’État critiquent la non-prolongation de l’accord céréalier d’Istanbul, arrivé à son terme le 17 juillet.
"Des dirigeants africains subissent des pressions américaines pour condamner la Russie sur la question des céréales et pour ne pas se rendre à Saint-Pétersbourg", selon des responsables africains. Cela crée une situation inextricable pour certains, car ils ont souvent besoin de l'aide russe comme américaine sur les questions économiques et de sécurité", écrit ainsi le quotidien britannique.
La Russie est par ailleurs en discussion avec ces partenaires africains pour leur fournir des produits agricoles après la fin de l’Initiative céréalière de la mer Noire. Moscou songerait à un accord trilatéral avec le Qatar et la Turquie, pour expédier des denrées vers les pays dans le besoin, avance le Financial Times, mais rien n’a été formellement proposé.
Selon ce protocole, le Qatar paierait Moscou pour expédier du grain russe à la Turquie, qui distribuerait ensuite la récolte aux pays nécessiteux. Cette proposition pourrait justement être formulée lors du prochain sommet Russie-Afrique et lors de la visite du Président russe en Turquie en août, affirment au quotidien des sources proches du dossier.
Ce 21 juillet, la Russie avait déjà déclaré qu’elle ferait tout son possible pour aider ses partenaires africains, suite à la résiliation de l’accord céréalier. Des contacts sont en cours et des assurances seront données lors du sommet Russie-Afrique, avait ainsi annoncé Sergueï Verchinine, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Cesser les pressions
La Russie a déjà condamné à plusieurs reprises les pressions occidentales sur l’Afrique, qui doit être libre de choisir sa propre voie. Des dirigeants du continent s’étaient déjà plaints de pressions concernant le sommet Russie-Afrique, avait déjà affirmé fin mai Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie.
Ces tentatives d’influence se font parfois très directement, "sans cérémonie et de manière absolument effrontée", avait pour sa part déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, rapportant les témoignages d’autres dirigeants africains. "Traitez-les comme des adultes!", avait d’ailleurs lancé le diplomate en défendant le droit des Africains à faire leurs propres choix.
Ces attitudes ne recouvrent au fond qu’un profond "mépris du peuple africain" et un "manque de considération" pour les dirigeants du continent, résumait récemment à Sputnik Aly dit Agali Wélé, vice-président du Bloc pour le redressement et le développement du Mali.
Source: Sputnik
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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