L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) contribue de façon pragmatique et constante au développement local dans ses pays membres (Guinée, Mali, Mauritanie et Sénégal).
En plus de l’assistance à 5 communes (Hawa Dembaya, Liberté Dembaya, Kénémé Tambo, Samé Diongoma, Falémé) du Cercle de Kayes, cette organisation sous-régionale a offert, mardi dernier, une ambulance médicalisée à l’hôpital régional Fousseyni Daou, un véhicule 4X4, deux drones et un camion-citerne à la direction régionale des Eaux et Forêts de Kayes.
Dans le cadre du renforcement de leurs capacités, les services des Eaux et Forêts ont obtenu une unité légère de lutte contre les feux de brousse, deux drones de surveillance des forêts et massifs forestiers, 4 motos pour les secteurs et 8 vélos pour les agents forestiers. Des brigades de lutte contre les feux de brousse ont été mises en place et équipées.
Ces dons s’inscrivent dans le cadre de la réalisation du Projet Manantali 2. Le renforcement et l’extension du Réseau interconnecté de Manantali, communément appelé Rima, est une recommandation du conseil des ministres de l’OMVS à travers la résolution n°206 de la 16è Conférence des chefs d’État et de gouvernement, tenue le 10 mars 2015 à Conakry (Guinée). Cette rencontre engage la Société de gestion des eaux de Manantali (Sogem), en relation avec le Haut commissariat et les États membres à procéder à la mise en œuvre de ce projet de réhabilitation et de renforcement du patrimoine énergétique de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal.
Ce projet porte, entre autres, sur la construction de trois lignes prioritaires biternes haute tension à savoir : la ligne biterne 225 kV reliant Kayes (Mali) à Tambacounda (Sénégal), longue de 284 km, celle reliant Manantali à Bamako (Mali), d’une longueur de 280 km. Enfin, il y a la ligne reliant Kayes, Yélimané (Mali), Tintane, Kiffa, Aioun el Atrouss (Mauritanie), qui mesure 516 km. Le Projet régional Manantali 2 s’inscrit aussi en droite ligne de la Politique énergétique commune (PEC) de l’OMVS et de ses États membres. La réalisation de cette ligne, Kayes-Tambacounda, si symbolique pour la sous-région, a comporté un important volet environnemental et social qui le singularise des autres projets du genre, toute chose ayant un impact considérable sur les personnes et la biodiversité.
En plus d’avoir réussi à libérer les emprises de la ligne par une indemnisation préalable et juste de l’ensemble des personnes affectées par Manantali 2, d’importants programmes d’envergure environnementale et de portée sociale ont été mis en œuvre. Il s’agit du programme de reboisement compensatoire d’un montant global cumulé de 360 millions de Fcfa, qui a permis non seulement de reboiser plus de 300 ha. On note également le Programme d’appui au développement local (PADL) et à l’autonomisation des femmes (P2AF) et de restauration des moyens d’existence (PRME) d’un montant global cumulé de près de 650 millions de Fcfa.
Ce montant a permis de réaliser, entre autres, des bassins piscicoles, des périmètres maraîchers, des poulaillers, des forages, des hangars pour l’embouche bovine et ovine, des parcs à vaccination, la nouvelle boucherie moderne de Kayes. Mais aussi l’équipement de l’unité de transformation des produits locaux de Kayes et l’acquisition d’une ambulance médicalisée moderne. Toutes ces acquisitions ont été possibles grâce au financement de la Banque mondiale et à un apport de la Sogem.
«Cette cérémonie vise d’abord à magnifier et à rendre visibles ces belles réalisations et surtout à exprimer toute la gratitude de la Sogem à l’ensemble des autorités administratives et des acteurs locaux qui y ont massivement et pleinement contribué», a déclaré le coordinateur régional de l’OMVS, Serigne Samba Niang. Il a adressé une mention spéciale au Comité local de coordination (CLC) de Kayes, dont les membres ont facilité la réalisation des différents programmes. Selon le coordinateur national de la Cellule OMVS, Moussa Cissé, sur les 35 projets financés, figurent 10 forages dont plus de la moitié en pompage solaire.
Bandé Moussa SISSOKO (AMAP-Kayes)
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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