Malgré les changements opérés il y a quelques semaines à la tête de la CMDT et au département de tutelle qu’est le ministère de l’agriculture, les objectifs de départ en ce qui concerne la filière coton, restent les mêmes:
produire plus et en qualité pour rester dans les premiers rangs des pays producteurs en Afrique.
Comme on le dit: « les hommes passent, l’Etat reste. » À la CMDT tout comme au ministère de l’agriculture, les hommes passent, mais les objectifs de performance demeurent. Cela est compris par le nouveau PDG de la CMDT qui, aussitôt installé dans ses fonctions, s’est déplacé en zone CMDT pour galvaniser les troupes.
L’hivernage bat son plein, il n’y a pas de temps à perdre, assis dans des bureaux climatisés à lire des rapports. Il faut se rendre sur le terrain et constater par soi l’état d’avancement des cultures. Et aussi restaurer surtout la confiance entre tous les acteurs pour une bonne campagne agricole.
Le Mali a fait du secteur agricole, la locomotive du développement économique et social. Atteindre l’autosuffisance alimentaire, est un objectif gouvernemental et les plus hautes autorités du pays en ont fait un point d’honneur. Dans cette politique gouvernementale, la filière coton, occupe une place de choix.
“Le coton malien a une importance stratégique” dit-on. La raison est que 90% de la production, est destinée à l’exportation. Cette culture du coton, est donc source de revenus monétaires non seulement pour l’Etat mais aussi pour une grande partie de la population rurale. Elle assure à l’État malien, plus de 10 % de ses recettes budgétaires et est le principal pourvoyeur de devises du pays. Quant au paysan, la vente du coton à la CMDT constitue une véritable rentre financière et permet au paysan de faire face aux dépenses familiales et de se garantir un certain bien-être social.
Pour booster la production et améliorer sa qualité, la CMDT se met aux côtés des paysans pour leur prodiguer des conseils, leur apprendre des techniques culturales, mettre à leur disposition les intrants agricoles… Vu le rôle et la place de la culture du coton, le gouvernement malien met tout en œuvre pour accompagner les paysans. Le déplacement du ministre de l’agriculture pour rendre visite aux paysans dans la filiale nord-est CMDT de KOUTIALA, aussitôt après sa nomination, démontre tout l’intérêt porté par le gouvernement à la culture du coton de façon particulière et du secteur agricole de façon générale. Officiellement, cette visite du nouveau ministre de l’agriculture, accompagné du nouveau PDG de la CMDT, s’inscrit dans un cadre de prise de contact avec les différents acteurs du secteur. Mais, cette visite va au-delà d’une simple visite de courtoisie. Il s’agit de voir l’état physionomique de la campagne agricole en cours afin de prendre toutes les dispositions nécessaires pour son bon déroulement. Le Mali qui a récolé à la tête des pays producteurs de coton en Afrique, l’année dernière, après plusieurs années de disette, ne doit rien lâcher. Les objectifs de performances sont les mêmes. Le pays, qui va vers la modernisation du secteur, avec la création de nouvelle usine d’engrenage (Kokofata dans la région de Kayes) ambitionne également la transformation du coton malien sur place. Il s’agit de donner plus de valeur à la culture du coton, créer plus d’emplois et générer plus de revenus financiers.
L’agriculture est bien le moteur de croissance économique et sociale. C’est pourquoi les deux représentants institutionnelles (ministère de l’agriculture et CMDT) présents à KOUTIALA, ont insisté sur la volonté affichée des plus hautes autorités du pays, d’être à côté des paysans maliens pour l’atteinte de tous les objectifs.
El hadj Tiémoko Traoré
Source : Le Pouce
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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