C’est ce que révèlent les rapports 2020 et 2021 de l’Itie-Mali présentés hier aux hommes des médias. La contribution de 2020 était de 320 milliards de Fcfa
L’Initiative pour la transparence des industries extractives Mali (Itie-Mali) a organisé hier à la Maison de la presse, la campagne de dissémination de ses rapports 2020 et 2021. Cette activité qui s’est tenue au même moment que dans quatre universités de Bamako, a pour but d’échanger avec les universitaires et les hommes de médias pour apporter des précisions sur les points d’ombre de la gestion de l’industrie extractive. En même temps, l’initiative œuvre pour la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif dans plus de 57 pays à travers le monde. Cette rencontre a été présidée par le représentant du président du comité de pilotage de la Maison de la presse, Souleymane Bobo Tounkara et du secrétaire permanent de l’Itié, Ibrahima Cissé.
Selon le représentant du comité de pilotage de la Maison de la presse, les ressources minières du pays appartiennent à l’ensemble de la population. Pour Souleymane Bobo Tounkara, l’exploitation et la gestion de ces ressources doivent être faites dans la transparence et la redevabilité absolues. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, l’État du Mali afin d’accroître la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif, a adhéré à l’Itié. Le représentant du comté de pilotage de la Maison de la presse a indiqué que notre pays s’est engagé à mettre en œuvre les exigences de cette initiative parmi lesquelles la production, la publication et la dissémination des rapports Itié.
Selon lui, la production de ces rapports s’inscrit dans ce cadre. Ils renferment des informations sur la réconciliation des flux de paiements effectués par les sociétés extractives avec les revenus fiscaux et non fiscaux recueillis par les administrations publiques provenant des industries extractives au cours d’une année donnée et les données sur la participation de l’État dans le capital des sociétés extractives.
Dans ces rapports, le secrétaire permanent a fait part des apports au budget de l’État et des collectivités en termes de flux financiers et des contributions volontaires des sociétés minières dans le cadre de leur Responsabilité sociétale (RSE).
Au cours de la cérémonie, le secrétaire permanent de l’Itié a procédé à une synthèse de ces rapports qui a permis de mettre en évidence des informations sur le contexte du secteur extractif au Mali, le secteur couvert par le rapport, les types de paiements ainsi que les entreprises concernées par les déclarations, les attestations et les certifications des données. Ibrahima Cissé a notamment mis en lumière les contributions du secteur à l’économie nationale, au budget des collectivités et au développement communautaire. Y compris les achats et autres transactions effectués entre les mines et les fournisseurs locaux. À ceux-ci, s’ajoutent la répartition des paiements par administration et par entreprise, les principaux écarts et les recommandations d’amélioration formulées.
On peut retenir dans cette synthèse qu’en 2020 et 2021, la contribution du secteur extractif à l’économie nationale a oscillé autour de différents chiffres. Parmi lesquels, on peut noter 10% du Produit intérieur brut(PIB), 1% de l’emploi formel du pays, 21% des recettes fiscales de l’État et 82% des recettes d’exportation du pays. Avec comme périmètre de réconciliation dix entités publiques pour 32 entreprises extractives. L’affectation des revenus miniers au trésor public s’est élevée à 320 milliards de Fcfa en 2020 contre 411 milliards de Fcfa environ en 2021. Parlant des régions, les collectivités des Régions de Kayes et Sikasso ont reçu environ 9 milliards de Fcfa de patente en 2020 contre environ 10 milliards en 2021. Une séance de questions-réponses a mis fin à la rencontre.
Fadi CISSE
Source : l’Essor
Binthily Signs propose trois grands modèles d’enseignes. Chacune offre une excellente performance en fonction de votre commerce et des prix défiant toute concurrence :
Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
© Dépêches du Mali 2012 - 2024