Cette tendance est due, en grande partie, à la bonne campagne agricole dans plusieurs endroits du pays. Un soulagement pour les consommateurs.
Une nouvelle lueur brille sur le marché des vivres avec l’arrivée de nouvelles céréales sur le marché. Les prix de ces denrées de base connaissent une baisse notable. Cette évolution longtemps attendue par les consommateurs pourrait avoir un impact majeur sur la vie quotidienne. Notre équipe de reportage a fait ce constat mardi dernier, après avoir sillonné quelques marchés de la capitale.
En face de la Grande mosquée de Bamako, la vente des céréales (riz local, mil, maïs et haricot) bat son plein. Devant les magasins, les sacs remplis de céréales sont entreposés. Les étals débordent de céréales frais et colorées. Bandiougou Samaké, un homme du troisième âge, vêtu de blanc, est assis sur un banc devant son magasin. En face de lui, une dame, assise à même le sol, tamise le maïs. Des bourdonnements mêlés de conversation animent les lieux.
Selon Bandiougou Samaké, les nouvelles céréales ont commencé à faire progressivement leur entrée sur le marché depuis environ plus d’un mois. «Leur arrivée a permis de baisser les prix des produits. Le prix du riz Gambiaka se vend aujourd’hui entre 45.000 Fcfa à 50.000 Fcfa, selon la qualité contre 50.000 à 55.000 Fcfa auparavant. Le kilogramme coûtait 500 à 650 Fcfa contre 400 à 450 Fcfa, selon la qualité», confie celui dont le produit provient de Niono.
En ce qui concerne le maïs, le sac de 100 kilogrammes qui était monnayé entre 25.000 à plus de 30.000 Fcfa, est vendu maintenant entre 18.000 et 20.000 Fcfa. Le kilogramme est cédé à 250 Fcfa.
S’agissant du mil, le prix a connu une baisse malgré l’absence des nouveaux produits sur le marché. Avant le sac de 100 kilogrammes était vendu entre 35.000 à 40.000 Fcfa. Maintenant, il est cédé entre 25.000 et 27.500 Fcfa, soit 350 Fcfa pour le kilogramme du mil pilé. Auparavant, il est allé jusqu’à 450 à 500 Fcfa. Pour le haricot qui était monnayé entre 65.000 à 70.000 Fcfa, aujourd’hui il est vendu à 45.000 Fcfa, contre 500 Fcfa le kilogramme et 700 Fcfa auparavant.
«J’ai bon espoir que les prix vont encore baisser. Selon nos estimations, les prix des céréales seront stables à partir du mois de janvier jusqu’au mois de mars», souligne celui qui à plus 40 ans d’expérience dans ce métier.
Pour Bandiougou Samaké, la situation de cette année est plus satisfaisante que celle de l’année dernière. « La bonne campagne agricole de cette année s’explique par le fait que la situation sécuritaires est un peu améliorée et que les producteurs ont eu les intrants à temps », explique-t-il.
Située à Niaréla, «Niono place» est l’un des plus grands marchés du riz local en provenance de Niono. Au moment du passage de notre équipe, quelques camions remorques déchargeaient leur cargaison de riz sous la supervision de Boureima Boiré, propriétaire de lieu. Ce dernier confirme qu’avec l’arrivée du nouveau riz, les prix ont baissé. Dans ce marché, le sac de 100 kilogramme du riz est cédé entre 32.500 et 40.000 Fcfa, contre 46.500 à 50. 000 Fcfa selon la qualité.
«Comparativement à l’année dernière, cette année s’annonce sous de bons auspices, parce que l’année dernière les prix ont baisé une à deux semaines seulement, mais pour cette année les prix ne font que baisser seulement», fait observer celui qui a plus de 30 dans ce métier.
Lassine Traoré, debout dernière une bascule, est en train de peser du riz. Tout en discutant avec ses collègues, il confie que pour le moment il y a un grand écart entre les prix de cette année et ceux de l’année précédente à la même période. «Cette année, beaucoup de paysans ont eu des engrais à temps et aux prix abordables grâce au gouvernement», témoigne-t-il tout en demandant aux autorités de chercher une solution au problème d’engrais parce que, dit-il, s’il n’y a pas de l’autosuffisance alimentaire, il n’y a pas de sécurité.
Cette baisse de prix se fait ressentir dans les autres marchés également. Par exemple, au marché de Banankabougou, le sac de 100 kilogrammes du riz Gambiaka est vendu à 41.000 Fcfa. Avant, c’était 44.000 Fcfa. Le sac de 50 kilogrammes du mil pilé est cédé aujourd’hui à 13.000 Fcfa contre 12.500 Fcfa pour le mil non pilé. Avant, le kilogramme du mil pilé était vendu à 400 Fcfa et le mil non pilé à 350 Fcfa. Le prix du kilogramme du maïs non pilé n’a pas connu de changement sur ce marché, il est vendu à 250 Fcfa. Le sac de 50 kilogrammes est cédé aujourd’hui à 10.000 Fcfa contre 12.500 Fcfa auparavant.
Amadou GUEGUERE
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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