L’édition de cette année sera marquée notamment par le retour des concerts sur la berge du fleuve Niger. Pour le bouquet final, deux monstres sacrés sont au programme : Abdoulaye Diabaté et Salif Keïta.
La 19è édition de Ségou’Art, Festival sur le Niger, se déroulera du 31 janvier au 5 février 2023 sous le thème : «Patrimoine et créativité». L’annonce a été faite, samedi dernier au cours d’une conférence de presse au siège de la Fondation du même nom, par le coordinateur de l’événement Attaher Maïga. C’était en présence du conseiller aux affaires administratives juridiques du gouverneur de Ségou, Mama Traoré, de Moussa Diarra, maire de la ville et président de la Communauté urbaine du Balanzan, regroupant les communes de Ségou, Pélengana, et Sébougou.
L’édition de cette année, placée sous la présidence du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, sera marquée par le retour des concerts sur la berge du fleuve Niger. Mais l’entrée sera payante pour les deux grands spectacles de vendredi et samedi avec les deux têtes d’affiche Abdoulaye Diabaté et Salif Keïta.
Le Colloque de Ségou, un espace international d’échanges autour des grands thèmes et enjeux de notre société, fera aussi son retour sous format ancien. Il accueillera des chercheurs, créateurs, professionnels de l’art et décideurs de pays 30 pays d’Afrique et du monde. L’innovation de cette année réside dans l’initiation d’une plateforme créative d’échanges et de partage d’expériences qui consiste à organiser des séries de conversations avec des personnes ressources et des tables rondes sur différentes thématiques.
Pour l’édition 2023, les conversations et les tables rondes s’articuleront autour du thème : «Arts, culture et changements climatiques : enjeux et perspectives et la circulation des œuvres et la mobilité des artistes, quelles stratégies pour mettre en réseau les opérateurs d’Afrique de l’Ouest ?». Il y aura aussi le Korê Fab Lab, conçu comme un espace de promotion et de collaboration créative pour les jeunes entrepreneurs, porteurs de projets, qui sont dans le domaine de l’innovation technologique, le design, les industries culturelles et créatives… Il occupera une place importante dans les activités.
METTRE LA CRÉATIVITÉ EN LUMIÈRE- La rencontre se veut aussi un espace de promotion de l’art contemporain africain. Cette année, plusieurs activités ont été programmées. Il s’agit, entre autres, de l’exposition «Bi Mali», le Mali contemporain avec des artistes émergents du pays, celle internationale des artistes confirmés d’Afrique et d’ailleurs et d’autres expositions off à travers la ville de Ségou et un atelier d’art plastique pour les enfants avec Souleymane Ouologuem. Au menu, il y aura aussi l’exposition des galeries d’art du Mali, le mur de marionnettes de Yaya Coulibaly et la foire internationale.
L’équipe d’organisation a décidé d’initier à partir de cette édition, la Foire de l’art contemporain (FLAC) afin de mettre la lumière sur la créativité des artistes maliens et leur permettre de vendre leurs œuvres. En effet, la FLAC, selon les organisateurs est une occasion pour les créateurs de rencontrer des collectionneurs, amateurs et des articles locaux.
Pour ce qui concerne l’exposition «Bi Mali», c’est un espace de visibilité et de promotion pour la génération montante des artistes visuels du Mali. «Cette exposition est exclusivement dédiée aux artistes maliens pour montrer leur savoir-faire», indique le communiqué de presse qui annonce l’évènement.
Cette édition de Ségou’Art, Festival sur le Niger sera l’occasion pour le « maaya bulon », le nom donné à une pièce spécifique de l’architecture malienne, un espace multifonctionnel qui est le siège du pouvoir familial, clanique ou villageois, de la tradition d’hospitalité, lieu de conservation d’objets protecteurs, des esprits.
«Lieu des grandes décisions du pouvoir collectivement exercé en prenant à témoin les forces ancestrales et les divinités pour que la maisonnée, la communauté villageoise, continue de garder son unité, sa cohésion, mais surtout fonctionner et prospérer», développe le communiqué. Le présente « maaya bulon » est présenté comme un lieu où se pratique l’hospitalité (accueil, discussions, échanges avec l’hôte), une notion centrale dans la culture malienne.
Ségou’Art, Festival sur le Niger, c’est aussi la caravane culturelle pour la paix, un projet Sahélo-transsaharien créatif et conscient soutenant la paix, la tolérance et la solidarité au Sahara et dans la Région du Sahel.
Youssouf DOUMBIA
Source : l’Essor
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Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :
A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.
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