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Stage de formation professionnelle de l’APEJ : 5.360 JEUNES DIPLÔMÉS EN ONT BÉNÉFICIÉ CETTE ANNÉE

Sur les 40.897 jeunes ayant bénéficié du stage de formation professionnelle de l’APEJ, 14.722 (soit 36%) ont eu du travail. Ce qui n’est pas négligeable quand on sait que le chômage des jeunes est devenu une bombe à retardement dans nos pays

Le stage de formation professionnelle de l’Agence pour la Promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) est un programme qui vise à permettre aux jeunes diplômés sans emploi, âgés de 18 à 40 ans, d’acquérir de la compétence pour pouvoir conquérir le «marché de l’emploi». Il leur offre des opportunités pour pouvoir travailler un jour au sein de l’Administration publique, des organisations consulaires, structures communautaires ou autres, ou créer les conditions de leur propre emploi.

Ce stage, qui dure 12 mois, constitue de nos jours, un instrument très important pour les jeunes. En effet, il prépare à trouver du travail. Indubitablement, il optimise leur chance d’avoir du travail. C’est pourquoi, des milliers des jeunes diplômés se pressent, chaque année, pour pouvoir en bénéficier. Selon les responsables de l’APEJ, 5.360 jeunes diplômés ont bénéficié, cette année, de cet apprentissage et sur les 40.897 jeunes ayant bénéficié du stage de formation professionnelle, 14 722 (soit 36%) ont eu du travail. Ce qui n’est pas négligeable quand on sait que l’emploi des jeunes est une préoccupation dans la plupart des pays en développement. D’aucuns disent même que le chômage des jeunes dans ces pays est une bombe à retardement.

Les jeunes trouvent-ils une réelle satisfaction après le stage de formation professionnelle de l’Agence pour la Promotion de l’emploi des jeunes? Nous avons mené une petite enquête. Mamadi Keita, un ancien stagiaire de l’APEJ, a décroché un poste d’informaticien à l’issue d’un stage à l’Agence malienne de Presse et de publicité (AMAP). Ce stage a été très bénéfique pour lui. «Il a été une porte de sortie pour moi. Sans le stage de l’APEJ, je n’aurais pas eu l’occasion d’avoir ce travail à l’AMAP», a-t-il témoigné, avant d’exhorter les jeunes à s’inscrire à cette formation. Oumou Sissoko, une ancienne stagiaire de l’APEJ, a aussi expliqué que le stage lui a permis d’avoir un travail en plein temps.

Cependant, si certains y trouvent leur compte, nombreux sont ceux qui, comme Alou Berthé, estiment qu’il est difficile de trouver un emploi après le stage de l’APEJ. «C’est un projet pour faire taire les chômeurs. La formation ne permet pas d’acquérir de l’expérience. Il n’y a pas de travail dans les services où on nous affecte. Le personnel même de ces services est sous-employé à plus forte raison nous les stagiaires. Les stagiaires ne font presque rien. On pouvait passer toute la journée à taper sur des ordinateurs, à faire des recherches ou des photocopies. Bref, on apprend très peu. En outre, le nombre de stagiaires est pléthorique. Le pire, c’est qu’on demandait que certains restent à la maison et qu’ils viennent simplement prendre leur argent. Par ailleurs, la répartition ne se fait pas selon les domaines de compétence. A cela, il faut ajouter qu’un an d’expérience ne favorise pas ces jeunes puisque sur le marché de l’emploi, on demande trois ou cinq ans d’expérience», explique notre interlocuteur.

Selon lui, le stage de formation professionnelle de l’APEJ est un projet à revoir par les autorités. C’est dans les services privés ou les organisations faîtières que la chance peut sourire. «Dans les Ong, lorsqu’on est brillant, on peut être retenu quand il y a besoin de recrutement. Ce qui n’est pas le cas dans les services publics», estime un autre ancien stagiaire de l’APEJ. Koké Niambélé, lui aussi, ancien stagiaire de l’APEJ, partage son point de vue. Abondant dans le même sens, Fatoumata Touré explique que le stage de l’APEJ est un moyen de réduire les jeunes diplômés au silence. «Après ce stage, il est très difficile d’avoir un boulot», a-t-elle souligné, avant d’ajouter que la répartition des stagiaires se fait au hasard. «Les stagiaires sont affectés dans des services qui n’ont aucun rapport avec leur profil», a-t-elle déploré.

Bembablin DOUMBIA

Source : l’Essor

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