Jeudi 02 Mai 2024

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Mali : CNT-secteur privé : Échanges utiles sur la loi de finances 2024

 Le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a organisé, hier à son siège, un petit-déjeuner professionnel autour du thème : «Loi de finances 2024». Outre le 3è vice-président du CNPM, Sidi Dagnoko, le président de la Commission finances du Conseil national de Transition (CNT), Mamadou Touré et plusieurs autres membres de l’organe législatif de la Transition ont participé à cet exercice d’échanges avec les acteurs du secteur privé sur les grandes lignes et les innovations de la Loi de finances.

 «Comment le déficit de 682 milliards de Fcfa va être financé ? Quel rôle joue le CNT ? Nous souhaitons déterminer comment les ressources sont collectées et reparties, connaître les sources prioritaires» a, d’entrée de jeu, interrogé le 3è vice-président du CNPM. Sidi Dagnoko a souhaité en savoir plus sur la perception de l’organe législatif concernant la contribution du secteur privé dans le processus d’élaboration de la loi des finances qui est un exercice complexe.

Selon lui, il est aussi utile pour les acteurs du secteur de mieux comprendre comment mettre en place un processus plus inclusif et transparent, parce que l’économie détermine la politique. «Nous pensons qu’il y a lieu de travailler pour créer dans notre pays plus de justice sociale et d’aborder toutes les transitions politiques, économiques, environnementales. Nous pensons que tout développement passe par la capacité d’un pays à créer les conditions de son attractivité pour que les investissements viennent de tous les côtés pour faire sortir le pays du contexte actuel», a soutenu Sidi Dagnoko.

Le président de la Commission finances du CNT a estimé que ce petit-déjeuner professionnel permettra d’échanger sur la Loi de finances 2024, ses enjeux majeurs et les perspectives. Mamadou Touré a espéré que ce petit-déjeuner marquera l’amorce d’une fructueuse collaboration entre le CNPM et la Commission des finances du CNT pour un développement harmonieux du climat des affaires au Mali. Il a réitéré la disponibilité de sa commission à accompagner le secteur privé malien dans toutes ses initiatives visant sa promotion et son épanouissement dans l’intérêt de la nation.

Pour sa part, le 2è secrétaire parlementaire du CNT a précisé que l’activité économique dans notre pays reste tributaire et qu’il convient d’appréhender, dans une dynamique globale encadrée et transparente, de grands engagements fondés sur les principes universels. «S’il est évident que le secteur privé malien dispose de moins en moins de capacités en raison de la conjoncture économique générale, il reste tout de même le moteur de l’économie nationale qu’il convient de renforcer», a fait savoir Nouhoum Sarr. Il a rendu hommage aux capitaines de l’économie pour leur engagement aux côtés des pouvoirs politiques malgré les circonstances et les pertes occasionnées notamment par la crise énergétique.

Nouhoum Sarr a, par ailleurs, souligné que durant plusieurs décennies, l’économie a souffert du dogme de la lutte contre l’inflation dont la croissance a été ignorée. «C’est ce qu’il faut corriger. Et pour le faire, il est essentiel d’être à l’écoute du secteur privé, de l’accompagner, de le soutenir car c’est lui le principal acteur économique auquel rien ne peut se substituer. Échapons aux idées anciennes pour tracer la voie de la nouvelle donne économique malienne», a exhorté le 2è secrétaire parlementaire du CNT.

Fatoumata Mory SIDIBE

Source : l’Essor

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