Soins de santé : L’Etat ferme 8 cabinets privés

Publié le 06 juillet
Source : l'Essor

L’inspection de la santé a fermé plusieurs établissements de santé de la Commune I du District de Bamako pour absence de licence d'exploitation.

L’information rendue publique, à travers une lettre adressée le 26 juin 2023, au président du Conseil national de l’Ordre des infirmiers a fait le tour des réseaux sociaux depuis mardi dernier.  Une source au ministère de la Santé et du Développement social a confirmé la décision et ajouté que c’est un processus enclenché à Bamako contre tous les établissements privés de santé qui ne sont pas en règle.

Dans la Commune I du District de Bamako, huit cabinets de soins ont été touchés par cette décision. Parmi lesquels, sept ont été totalement fermés. Ils sont constitués majoritairement des cabinets de consultation d’ophtalmologie. Selon le document, leurs promoteurs ne respectent pas les procédures d'exploitation des établissements privés de santé. Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’exécution de l'ordre de mission n°11/2023/MSDS-IS du 17 mai 2023, relatif à la vérification de conformité des établissements privés de santé en Commune I du District de Bamako.

À en croire le promoteur du cabinet de soins infirmiers ophtalmologiques « Aye batoma kota », son établissement ne devrait pas être sur cette liste. «C’est une erreur de leur part. J’ai ma licence d’exploitation », a dit Sidi Dembélé avant de déplorer la longue procédure d’obtention de la licence d’exploitation allant de 3 à 6 mois. Selon lui, cette longue attente incite certains promoteurs à exercer sans avoir tous les documents exigés.

Joint au téléphone, le  président du Conseil national de l’Ordre des infirmiers, Boubacar Sidiki Diabaté, a invité les promoteurs de ces établissements à se mettre en règle en apportant tous les documents indispensables à l’ouverture de leurs cabinets de soins. « Nous devons nous mettre en règle pour gagner la confiance des usagers. Mais on préfère malheureusement exercer dans l’illégalité», a-t-il confié.

Mohamed DIAWARA

Source : l’Essor