Centre Hospitalier du Point G : le Comité syndical dénonce le non paiement des primes et ristournes

Publié le 29 avril
Source : L'Indépendant

Après que l’accès à la salle lui eut été refusé pour tenir sa conférence de presse, le Syndicat de l’hôpital du Point G s’est adressé aux hommes de médias dans la cour de l’hôpital, le mercredi 27 avril.

C’était pour dénoncer la mutation au Gouvernorat du district de Bamako de leur camarade syndical Fousseyni Coulibaly et le non paiement des primes et ristournes des agents. C’était en présence des syndicalistes et des travailleurs.

Les travailleurs de cet hôpital de référence du Mali fustigent la mauvaise gestion des lieux imputable aux  » comportements du Directeur général « .

Pour l’un des responsables syndicaux, Dr. Guida Landouré, le  » Mali Kura  » est loin d’être une réalité au CHU du Point G. Car, évoquant, à cet égard, le manque de transparence dans la gestion des affaires de l’établissement, le non-respect des doléances du syndicat relatives notamment au retour à l’hôpital du Secrétaire général du syndicat, muté au Gouvernorat du district de Bamako. Il argue que cet acte est une violation de la liberté syndicale. A laquelle s’ajoute le fait que l’intéressé, ayant bénéficié d’une formation à l’étranger, financée par l’hôpital du Point G, devrait revenir servir dans le laboratoire.

Parlant des primes de garde et ristournes, Dr Guida Landouré a souligné que les travailleurs doivent être mis dans leurs droits afin qu’ils puissent exercer à hauteur de souhait les missions à eux confiées. A cet effet, ces primes de garde et ristournes sont bloquées par l’administration, parce que le personnel médical a refusé de participer au Conseil d’Administration de l’hôpital. Le personnel exige, à son tour, que ses représentants légaux siègent au sein du Conseil du d’administration.

Difficulté de mise en marche de certain appareil réceptionné Autre problème, le comité syndical a évoqué que de nouveaux appareils ont été réceptionnés, mais qui ne sont pas en marche.

Pour finir, le comité syndical a invité les autorités de la Transition à trouver une solution rapide aux difficultés auxquelles est confronté l’hôpital. Avant d’annoncer qu’après avoir suspendu son mouvement à cause de la situation actuelle du pays, il n’entend rester les bras croisés jusqu’au règlement des doléances toujours en souffrance.

O. BARRY

Source: L'Indépendant