
Animal emblématique de l’Afrique avec sa haute taille qui en fait l’animal terrestre le plus grand du monde, la girage est apparue au Mali pour la dernière fois il ya plus de dix ans, précisement dans le cercle d’Ansongo.
Face à cet élan de disparition, nous avons joint un agent des eaux et forêts, ce lundi 25 avril 2022, à la Direction Nationale des Eaux et Forêts (DNEF) pour nous renseigner davantage sur les causes de la perte de cet animal à grands pas
Pourtant moins connue, la girafe est menacée dans son milieu naturel. Autrefois, les girafes étaient présentes dans plusieurs zones du Mali. On en comptait pas moins d’une centaine dans les années 1980, selon Nampa SANOGO, ex-directeur de la DNEF. Aujourd’hui, elles ont disparu dans toutes ces zones.
Aux dires de l’agent Aly Poudiougo, l’extinction de la girafe est due à l’essor de la chasse au trophée et plus récemment le recul de son habitat en raison de la croissance démographique, le braconnage et le réchauffement climatique. Cependant, l’espèce est à présent protégée dans pratiquement tous les pays qu’elle occupe encore. Alors que les menaces se sont accentuées des dernières années, les mesures de conservation restent encore insuffisantes. C’est une relative surprise que l’espèce ait rejoint la grande famille des espèces en voie de disparition.
En plus de la conservation des milieux naturels en pâturages pour le bétail, la girafe est aussi confrontée à l’étalement de populations humaines sur son territoire couplé à la multiplication des infrastructures telles que les routes et les lignes électriques. La fragmentation des terres et la répartition de l’espèce en petits groupes isolés les uns des autres compliquent également la reproduction. Ce qui pose un problème de reproduction et de renouvellement des générations de girages dans les années à venir.
Aujourd’hui encore, la girafe ne bénéficie pas du même niveau de protection d’un pays à un autre. En Somalie, en Ethiopie, en Namibie ou en Afrique du Sud par exemple, sa chasse reste autorisée tout comme au Swaziland où l’espèce est très rare.
Le braconnage n’en reste pas moins pratiqué même dans les milieux où la chasse à la girafe est interdite, que ce soit pour le commerce de viande de brousse ou de la peau, des cornes, des os et de la queue du mammifère, utilisés de diverses manières dans la médecine traditionnelle.
Bien qu’adaptée aux grandes chaleurs, la girafe est désormais confrontée à des sécheresses plus fréquentes du fait de la hausse des températures. Des sécheresses qui entraînent avec elles la rareté de la nourriture disponible et des points d’eaux. A la différence d’autres espèces africaines emblématiques telles que le lion, l’éléphant, la girafe reste encore relativement méconnue. Faute de données suffisantes, la réalité de son déclin conserve toujours de nombreuses zones d’ombres qui compliquent la mise en place d’éventuelles mesures de protection. « Mais cette année, il ya trois girafes qui sont arrivées dans la commune de Anderboukane, cercle de Ménaka en provenance du Niger. Parmi ces trois (3), deux (2) ont été abattues par les terroristes », a conclu le capitaine Aly Poudiougo, agent des eaux et forêts.
Soumaila Sagara, stagiaire
Source: Le républicain
Binthily Signs propose trois grands modèles d’enseignes. Chacune offre une excellente performance en fonction de votre commerce et des prix défiant toute concurrence :
Lettre ouverte à messieurs les chefs d’État de la Cedeao
Messieurs les chefs d’État,
Avec toutes mes excuses et la déférence due à votre rang, j’ai à cœur de vous parler de la situation de crise multidimensionnelle qui sévit dans mon pays depuis janvier 2012, -près de 10 ans déjà- et de la lecture peu heureuse que vous, au sein de la Conférence des chefs d’État de la CEDEAO, en faites, avec une certaine altération des idéaux de notre organisation régionale d’intégration.
![]() |
« DIS ! » Le Débat Interactif du Soir |
![]() |
Thème : Les nouvelles autorités de la transition peuvent-elles venir à bout de l’insécurité grandissante ? 13 Juillet
|
![]() |
JÒ KÓNO
|
![]() |
Réécoutez votre émission de débat politique en bambara. Dans JÒ KÓNO, Moussa Timbiné reçoit M. Nouhoum Togo, Président de l’Union pour la Sauvegarde de la République. 13 Juillet
|
© Dépêches du Mali 2012 - 2023