Recrutement à la Fonction publique et l’ENA : 1.564 postes à pourvoir

Publié le 30 octobre
Source : l'Essor

L’ouverture de ces concours atteste de la volonté des autorités de réduire le taux de chômage dans notre pays. Des mesures rigoureuses seront prises contre la fraude ou la falsification d’âge et de diplôme.

 L’ouverture des concours directs de recrutement dans la Fonction publique d’État et dans les différents corps de l’École nationale d’administration (ENA), après celui de recrutement dans les Forces armées et de sécurité, a été accueillie avec un ouf de soulagement par les demandeurs d’emploi surtout les jeunes qui y voient l’espoir de trouver un job. Ils ont appris ces informations, vendredi dernier, à travers des communiqués sur les deux concours.

Ainsi, au titre de l’exercice budgétaire 2023, les autorités de la Transition entendent créer 1.564 emplois dont 75 à travers l’ENA. L’offre est repartie entre les corps des services économiques, des douanes, des impôts, de la santé, des finances, du Trésor, du développement rural et environnement, de l’industrie et mines, des constructions civiles et de l’administration générale. S’y ajoutent les affaires étrangères, l’information et l’audio-visuel, l’informatique, la jeunesse et les sports, la statistique ainsi que les arts et la culture.

Pour cette édition, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a reporté les 76 postes non pourvus des concours directs de recrutement dans la Fonction publique d’État de l’exercice budgétaire 2021 à ceux de cette année. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social a expliqué que cette décision avait été prise à la suite de la proclamation des résultats du concours de 2021.

 «Nous avions un besoin arbitré à 1.288 agents. La douane bénéficie d’un effectif additionnel de 200 postes pour faire face à la pénurie d’agents. Soit un total de 1.564 agents à recruter au titre de l’exercice budgétaire 2023, y compris les 75 postes des 9 corps de la nouvelle ENA», a précisé Dr Fassoun Coulibaly, avant de souligner que l’ouverture de ces concours répond à la nécessité de réduire le taux de chômage.

Le chef du département en charge du Travail a indiqué que le concours est placé sous le signe de l’équité, de la transparence et de la justice social. Dr Fassoun Coulibaly a invité les candidats à compter sur leurs propres efforts et leurs connaissances techniques. Et d’assurer que les plus méritants seront retenus et soumis au service militaire. Il a également promis que les postes qui ne seront pas occupés à la suite de ce concours, seront reportés sur le prochain. Le chef du département en charge du Travail a remercié le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour les efforts visant à lutter contre le chômage.

Cette année encore, les mesures prises contre la fraude ou la falsification d’âge, de diplôme seront rigoureuses. Selon le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, toute tentative entrainerait des poursuites judiciaires. En 2021, le concours avait enregistré 807 candidats admis sur 883 postes à pourvoir. La vérification des diplômes des candidats admissibles avait permis de révéler vingt-deux cas de faux diplômes.

Les auteurs ont été traduits devant la Justice. Le dépôt des dossiers des candidats de la Fonction publique d’État débute ce mercredi pour prendre fin le 30 novembre prochain. Les documents seront reçus par le Centre national des concours de la Fonction publique et les gouvernorats dans les régions.

Mohamed DIAWARA

Source: l'Essor