Les participants lors de la rencontre samedi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB)

Publié le 02 octobre
Source : l'Essor

Ces discussions ont eu lieu lors d’un symposium qui a réuni acteurs clés de l’industrie, experts, responsables gouvernementaux et représentants d’organisations internationales.

 

Ils ont prôné une organisation mieux structurée des sous-traitants et des prestataires dans le secteur minier.

 «Contenu local au Mali : quelle gestion efficiente pour sa durabilité», était le thème de la 2è édition du Symposium national organisé, samedi au Centre international de conférences de Bamako (CICB) par le Front pour l’émergence et le renouveau du Mali (Fer-Mali). La cérémonie d’ouverture a été présidée par son président, Sory Ibrahima Traoré, en présence du président de l’Association des commerçants et prestataires miniers au Mali (ACPM-Mali), Aliou Traoré.

Cet événement marque une étape significative dans le domaine de l’industrie minière au Mali, mettant en lumière l’importance du contenu local dans le secteur. Le symposium a réuni des acteurs clés de l’industrie, des experts, des responsables gouvernementaux et des représentants d’organisations internationales pour discuter des défis et opportunités liés au développement du contenu local dans le secteur minier.

Selon le président du Fer-Mali, ils entendent donner forme à l’organisation de tous les acteurs du secteur économique pour capter les richesses qui tournent autour des mines. Ainsi, Sory Ibrahima Traoré a-t-il remercié le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, pour son engagement en faveur de l’adoption de la loi sur le contenu local.

«Depuis plus d’une année, nous nous battions dans les couloirs et les bureaux des ministères et du Conseil national de Transition (CNT) pour l’adoption de cette loi. C’est l’engagement du président de la Transition qui a été déterminant. Aujourd’hui, le Mali à une opportunité en or avec cette législation qui peut renforcer notre économie avec plus de 150 milliards de Fcfa dans les dépenses d’exploitation des sociétés minières», a-t-il révélé.

SOUS-TRAITANTS ET DES PRESTATAIRES- Il a, par ailleurs, déclaré qu’au sortir de ce symposium, ils s’attendent à une organisation mieux structurée des sous-traitants et des prestataires dans le secteur minier. «Parce que le secteur minier est un secteur particulier, qui obéit à des normes et des procédures qui ne sont pas le plus souvent à la portée des opérateurs économiques maliens», a noté le patron du Fer-Mali. Et de poursuivre que c’est la raison même de la tenue de ce symposium pour essayer de partager avec l’ensemble des acteurs économiques maliens les processus de participation aux différentes compétitions pour avoir des prestations et fournir des biens et services aux sociétés minières.

Pour sa part, le président de l’ACPM-Mali a salué l’initiative de Fer-Mali ainsi que la volonté politique du gouvernement dans l’approbation de la loi régissant le secteur minier. Pour Aliou Traoré, c’est un moment historique qui ouvre de nouvelles perspectives passionnantes pour l’industrie minière malienne. En outre, il a déclaré que son association s’engage à jouer un rôle central dans la promotion de l’industrie minière dans notre pays.

«Nous avons la ferme conviction que notre association peut contribuer de manière significative à la création d’un environnement favorable à la croissance et au développement durable de ce secteur vital», a-t-il confié. Aliou Traoré a aussi assuré que son regroupement travaillera en étroite collaboration avec les entreprises minières pour garantir le respect des obligations fiscales, ce qui contribuera à «renforcer les ressources financières pour le développement durable au Mali».

Amadou GUEGUERE

Source : l’Essor