Samedi 21 Décembre 2024

Délabrements des locaux de l’APCAM: Sanoussy Bouya Sylla a-t-il échoué ?

En tout  cas,  depuis le départ   de  l’ancien  président de l’APCAM  jusque-là  incarcéré,  les  dirigeants  actuels  de  la Chambre  d’agriculture    aurait  du mal à   remettre   sur  pied   cette  structure.

Rien ne semble plus  comme avant  à l’APCAM ainsi que  dans ses autres  instances régionales  et pour cause,   celle-ci    serait  incapable  d’assurer  son budget  de fonctionnement  annuel   évalué  selon  certains  responsables,   à 90 millions de nos francs    et  mobilisables en deux  semestres.

Ces  derniers  moments,    les  responsables  de   l’Assemblée  permanente  de  la   Chambre  d’agriculture du Mali ( APCAM) ne  cessent    à   chaque   occasion,   de  se plaindre  devant  le ministre de tutelle  pour  manque  de  ressources humaines  et  d’infrastructures  dont   l’échec  patent  de la gouvernance  du président  actuel  Sanoussy  Bouya  Sylla   serait  pointé  du doigt.   Pour  rappel,  depuis 2021 l’APCAM  ne parviendrait  pas  à  faire   régulièrement  ses sessions, sans omettre  la tenue  du   salon de l’agriculture,  une  rencontre  inter-professionnelle  regroupant   des sous -secteurs  comme  l’agriculture,  l’élevage,  la  pêche entre autres  et    la participation  de l’APCAM   au salon de Paris.   En    visite  de courtoisie  dans les locaux   de l’assemblée  générale  de la Chambre d’agriculture  il  y’a  plus d’une semaine,  le ministre du  département  Lassine  Dembélé   qui  s’attendait  aux  responsables  de ladite structure,  du  récit  de leur bilan,  a  plutôt  reçu  dans son  carnet  de passage,   des   cris de détresse  manifestés  de parts et d’autres.   De même,  les présidents  des   autres   chambres  venus   à  l’intérieur  du  pays  ont,  à  tour  de  table,   évoqué eux  aussi  les  mêmes   difficultés  dans  leurs  lieux  de  travail  de quoi  réagir  certains  observateurs.  Ces  derniers    confient   ne pas  être surpris par  le fait   que   des ressources  additionnelles   voire    des  prélèvements   des taxes perçues  sur  les produits  agricoles  ne  soient   pas    accordées   à  la Chambre.  Ce manque  de  confiance  manifeste  des pouvoirs  publics   expliquerait  selon  eux,  une  défaillance   totale  de l’instance  agricole   vis-à-vis  de  ses  objectifs voire  de ses missions.     Par ailleurs,  un  responsable   affirme  que   le budget    de  fonctionnement   de  l’APCAM  serait  évalué  à  90 millions  de F CFA  par  an,  mobilisables  en deux semestres  sans  quoi,    ajoute-t-il,  l’instance  aurait   de  la peine  à    honorer  les paiements  de ses personnels dont  certains   d’entre  eux  se trouveraient  en défaut   de paiement  de leurs  rémunérations  et  ce,  depuis des  mois.   Et  le  ministre  de l’agriculture  abasourdi,  laisse  entendre : 《Mon  département  est  à  votre  disposition》,  a-t-il  timidement  rassuré  avant de  rebrousser   chemin   avec  des  dents  en l’air  accompagnées   d’un  sourire   peu  prometteur.    Un  signe   d’amabilité  destiné  à  inviter  indirectement  les  responsables  de l’APCAM à  s’assumer   devant  les  défis.  Mais    aussi  et surtout   à   se dépasser  de  leurs échecs  dont   les  paysans  et  autres  couches   issues  des  sous – secteurs  continuent   de  perdre   espoir   par  rapport   à    l’obtention   des  intrants  agricoles  et  d’autres  avantages  qui leur  sont  dus  notamment,   il s’agit  des  promesses  non jamais tenues.

    Yacouba   COULIBALY

Source : L'Alternance 11 Sep 2023

Binthily Signs

Binthily Signs propose trois grands modèles d’enseignes. Chacune offre une excellente performance en fonction de votre commerce et des prix défiant toute concurrence : 

Lire la suite

Vents de Chine

Blog

Mon analyse personnelle sur le projet de constitution :

A prime abord, on remarquera que la constitution n’est pas nouvelle car elle ne met pas sur pied une nouvelle république mais elle  se contente de modifier la constitution actuelle en y ajoutant d’autres institutions.

Lire la suite

© Dépêches du Mali 2012 - 2024