Secteur de l’éducation : Le premier ministre à l’écoute des acteurs

Publié le 16 août
Source : l'Essor

Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a successivement reçu, lundi dernier à la Primature, une délégation de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Mali (Fenapeem) et celle du Syndicat national de l’éducation et de la culture (Snec), conduites par leurs premiers responsables, respectivement Yacouba Coulibaly et Moustapha Guittèye.

Le Premier ministre avec la délégation de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Mali (Fenapeem)

La première délégation introduite chez le Premier ministre était celle de la Fenapeem, venue exposer au chef du gouvernement ses difficultés, notamment la suspension, depuis trois ans, de la subvention d’environ 6,2 millions Fcfa que l’État accordait à la Fédération. Mais aussi le besoin de réhabilitation de son siège et l’organisation du congrès de la Fenapeem. Il est bon de préciser que  le regroupement n’a pas tenu des assises depuis plus d’une décennie. Alors que le congrès statutaire doit se tenir tous les 5 ans.

Yacouba Coulibaly et ses collègues ont aussi brossé les réalisations de leur organisation. Parmi lesquelles, on peut citer la création de 30.185 salles de classes ; le décrochage de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) du cycle fondamental ; l’élaboration d’une charte des parents d’élèves... Ils ont invité le Premier ministre Maïga à s’inscrire dans l’accompagnement. «Aidez nous à vous aider», ont-ils lancé.

En retour, le Premier ministre a félicité les membres de la Fenapeem pour tout ce qu’ils font pour notre pays. Dr Choguel Kokalla Maïga s’est dit surpris par le tableau peint sur la situation de la Fédération. Il a promis non seulement de débloquer la situation, mais surtout de l’augmenter à 10 millions de Fcfa.

Le chef du gouvernement a aussi donné des assurances pour la tenue du congrès de la Fédération et la réfection de son siège. Il convient de rappeler que la Fenapeem a vu le jour au lendemain de l’indépendance du Mali. Cette audience s’est déroulée en présence des ministres de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané ; de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouréma Kansaye ; et de leur collègue du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Fassoun Coulibaly.

Quant à la délégation du Snec, elle aussi était venue parler au Premier ministre de ses préoccupations sur le secteur de l’éducation. Lesquelles ont trait à la réintégration des enseignants des écoles communautaires, la «menace» et «l’humiliation» quotidiennes des militants de leur organisation syndicale par certains directeurs des Centres d’animation pédagogique (Cap).

«Nous sommes écartés de tout pratiquement, notamment de la correction et de la surveillance», a déclaré le secrétaire général du Snec au terme de la rencontre. Moustapha Guittèye s’est ensuite empressé de rappeler qu’en 2021, seuls son regroupement syndical et d’autres enseignants des écoles privées ont accepté, de façon patriotique, de surveiller et corriger les examens de fin d’année.

Toutefois, il s’est dit sorti «satisfait» de la rencontre avec le chef du gouvernement. D’après lui, des instructions ont été données pour qu’ensemble : «On puisse examiner les problèmes et trouver les solutions adéquates».

 Les responsables du Snec ont également évoqué les actions qu’ils mènent dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants et de la formation en didactique de discipline. Cette audience s’est déroulée en présence du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Fassoun Coulibaly.

Bembablin DOUMBIA

Source : l’Essor