Ecole de maintien de la paix : Un comité institutionnel d’éthique et de recherche bientôt opérationnel

Publié le 06 mai
Source : l'Essor

L’école de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye de Bamako (EMP-ABB), à travers son Centre d’analyse et de recherche de l’espace sahélo-saharien Modibo Goïta (Caress), a organisé, il y a quelques jours, dans ses locaux, l’atelier de validation de la décision de création de son Comité institutionnel d’éthique et de recherche (Cier).

L’ouverture des travaux était présidée par le directeur général de l’EMP-ABB, le colonel Souleymane Sangaré en présence de plusieurs participants. Objectif : valider le projet de décision de création du comité institutionnel d’éthique de la recherche du Centre d’analyse et de recherche de l’espace sahélo-saharien de l’EMP-ABB.

Dans son discours d’ouverture, le colonel Souleymane Sangaré a fait savoir que son établissement a pour mission, à travers une éducation multidisciplinaire de qualité, de contribuer au renforcement des capacités des États africains en matière de soutien à la paix. C’est dans ce cadre que de sa création à nos jours, a-t-il poursuivi, l’école a formé plus de 35.000 civils, militaires et policiers au métier de la paix et à la compréhension de l’environnement complexe de la paix.

Pour le directeur général de l’EMP-ABB, la nouvelle vision de l’école est d’assumer un rôle de centre régional et continental de leadership en matière de formation, de recherche, d’analyse et d’apprentissage dans la prévention et la gestion des conflits tout en devenant un catalyseur de réflexions et d’innovations.

Cela, afin de relever le défi multidimensionnel lié au triptyque paix, sécurité et développement. « Cette nouvelle vision de l’école a nécessité le renforcement des capacités d’intervention du Centre d’analyse et de recherche de l’espace sahélo-saharien en le dotant d’abord d’un comité scientifique et en nourrissant l’espoir de l’agrandir aujourd’hui par un comité d’éthique», a souligné le colonel Sangaré.

L’EMP-ABB a,  selon son directeur général, décidé de se doter d’un comité d’éthique pour rendre viables les projets de recherche qui lui seront soumis. Et d’ajouter que : «Pour valider la décision de création dudit comité, nous avons besoin de l’implication active de tous les représentants de la communauté scientifique de notre pays».

«Notre connaissance du domaine de la recherche associée à notre expertise sur les questions d’éthique et de déontologie seront des boussoles qui  nous permettront d’augmenter l’efficience et les chances de succès de ce comité d’éthique», a espéré le colonel Souleymane Sangaré.

Source : l’Essor