Sur les 852 millions estimés de nouveaux cas de MST dans le monde chaque année, 581 millions au moins se produisent chez les jeunes de moins de 25 ans. Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont les pathologies les plus fréquentes dans le monde et ont de très lourdes conséquences pour la santé et sur le plan social et économique. Abstraction faite de leur ampleur, les MST constituent un problème de santé publique de première importance pour deux autres raisons : leurs graves complications et le fait qu’elles facilitent la transmission du VIH.
Il existe de nombreuses IST/infections sexuellement transmissibles (ou MST/maladies sexuellement transmissibles). Auparavant, on les appelait maladies vénériennes. Il en existe plusieurs dont une plus connue que les autres : le SIDA mais aussi: la syphilis, la chlamydia, l’herpès, l’hépatite B et C, la gonorrhée, les condylomes (verrues génitales). Toutes ces maladies sont à prendre au sérieux car elles peuvent avoir des conséquences graves sur ta santé. Elles peuvent devenir des maladies chroniques et même entraîner ta mort. Il faut aussi éviter les contagions et les épidémies. Ces dernières années, le relâchement de la prévention du SIDA, et la diminution de l’utilisation du préservatif, ont eu comme conséquence une augmentation des IST, dans de nombreux pays.
On constate aussi une augmentation des cas de certaines IST chez les jeunes de 15 à 25 ans, notamment de la chlamydia et de l’herpès génital, qui sont plus souvent dépistées chez les filles, et enfin de la syphilis, qui concernent plus particulièrement les garçons homosexuels. Les relations sexuelles avec de nombreux partenaires augmentent aussi le risque de transmission des IST (ou MST). Un seul mot d’ordre : utiliser les préservatifs ! Les modes de contamination, les IST se transmettent essentiellement lors de rapports sexuels non protégés, parfois par voie fœtale de la mère à l’enfant et rarement par voie sanguine (une seringue infectée, par ex.). Pour la transmission par voie sexuelle, il suffit que les muqueuses des organes génitaux soient en contact pour contracter la maladie, que ce soit par voie vaginale, anale ou orale. Dans tous les cas, le risque de transmission de la maladie est très élevé. Certaines IST se transmettent par simple contact sans qu’il y ait nécessairement acte sexuel, c’est le cas pour les verrues génitales. Quant aux symptômes communs aux IST (ou MST) ; les symptômes des IST sont soit très discrets (et donc pas facilement identifiables) soit très visibles. Les IST provoquent des infections au niveau des organes reproducteurs ainsi que sur la peau autour du vagin, du pénis ou de l’anus. Certaines IST provoquent des symptômes systémiques créant des problèmes dans d’autres parties du corps. On peut donc avoir une IST sans qu’il y ait des effets visibles et transmettre la maladie sans le savoir. Ainsi donc si tu remarques :des écoulements anormaux/pertes provenant du pénis ou du vagin ;des sensations de brûlures en urinant ;des plaies anormales et/ou démangeaisons, principalement, au niveau des organes génitaux ;des douleurs au niveau des organes génitaux et/ou douleurs abdominales ;pour les femmes, des douleurs pendant les rapports sexuels. Tu peux avoir un de ces symptômes comme tu peux tous les avoir. Il peut arriver que tu sois infecté mais que tu n’aies pas de symptôme. Si tu as des doutes suite à une relation sexuelle sans protection (c’est-à-dire sans préservatif), mieux vaut consulter un médecin qui procédera à un test de dépistage. Beaucoup d’IST se soignent par antibiotiques. Pour d’autres comme l’hépatite B, il n’existe pas de traitement mais un vaccin, mais pour l’hépatite C, il n’y a pas de vaccin. Pour le SIDA, les traitements stabilisent les défenses immunitaires mais on ne guérit pas du SIDA qui reste une maladie mortelle. L’Afrique, les 15 à 24 ans représentent la moitié des nouveaux cas d’infections sexuellement transmissibles ! Neuf fois sur 10, on retrouve les mêmes coupables : papillomavirus, chlamydiae et trichomonase. De la prévention aux traitements, comment lutter contre ces ennemis intimes ? A la fin des années 1990, la peur du Sida avait fait reculer les infections sexuellement transmissibles grâce à l’utilisation du préservatif. Mais depuis les années 2000, on constate un relâchement de la prévention. Les jeunes africains fortement touchés, en Afrique, les adolescents et les jeunes adultes représentent la moitié des cas d’infections sexuellement transmissibles dans le monde. Pourtant, la tranche d’âge concernée (de 15 à 24 ans) ne représente que deux quart de la population. Tel est le résultat d’un très sérieux problème. Les incidences d’infections sexuellement transmissibles parmi les 15 à 24 ans. Trois infections sexuellement transmissibles représentent 88 % des cas : le papillomavirus (HPV), les chlamydiae et le trichomonas. Il n’est pas surprenant que les adolescents et les jeunes adultes contractent un nombre disproportionné d’infections, la plupart des jeunes sont sexuellement actifs et beaucoup sont mal équipés pour éviter les IST ou accéder à un test de dépistage et un traitement. Même si la vaste majorité des infections sont sans danger et guérissent d’elles-mêmes, certaines donnent des verrues génitales et les infections persistantes peuvent être responsables de cancer du col de l’utérus. Les trichomonases sont des parasites microscopiques capables de provoquer des inflammations de l’urètre ou du gland chez l’homme et des vulvo-vaginite avec pertes vaginales chez la femme. Les chlamydioses peuvent en cas de non-traitement entraîner une infertilité. Des traitements antibiotiques très rapides existent pour ces deux dernières infections. L’absence de symptômes pose problème, mais ces deux études rappellent que l’absence de symptômes de ces infections constitue un frein important au diagnostic et donc au traitement. Les auteurs appellent ainsi à un dépistage plus important et à de plus nombreuses mesures de prévention.
Les conséquences sanitaires et sociales de taux élevés de MST parmi les jeunes.Le fait de contracter à un jeune âge une MST accroît la probabilité d’infections récidivantes suite à la longue durée d’exposition et à la possibilité d’avoir un nombre important de partenaires.Les récidives aggravent les conséquences pour la santé. Par exemple, une chlamydiase à récidives est plus susceptible d’entraîner des lésions tubaires qu’une infection primaire. Les inflammations pelviennes ou salpingites provenant généralement d’infections des voies génitales inférieures imputables à chlamydia ou à la gonorrhée sont plus courantes chez les adolescentes sexuellement actives que chez les femmes plus âgées. Les inflammations pelviennes peuvent être à l’origine de la stérilité ou d’une grossesse extra-utérine.Le virus du papillome humain des voies génitales très répandu chez les adolescents est cause de condylomes génitaux. De plus, les adolescents courent un risque plus grand de contracter des cancers liés aux infections.Les conséquences fréquentes pour la santé du virus de l’hépatite B, outre l’hépatite, sont le cancer et la cirrhose.Les MST accroissent le risque de conséquences négatives de la grossesse tant pour la mère adolescente que pour le nourrisson. Les MST telles que la syphilis, l’hépatite B et le VIH peuvent être transmis aux nouveaux-nées. La vaginose bactérienne et la trichomonase sont liées à des accouchements prématurés et à une insuffisance pondérale à la naissance. Ces problèmes sont d’autant plus graves que les jeunes ont moins tendance que les femmes plus âgées à consulter les services de soins prénatals et de la santé reproductive pour le traitement de ces infections. L’infection par le VIH est favorisée par la présence d’autres MST. Aussi, les adolescents courent-ils un risque accru de contracter l’infection par le VIH vu leur taux élevé de MST.Le SIDA ne se déclare complètement qu’une fois passée l’adolescence mais pour le jeune les conséquences n’en sont pas moins dévastatrices. Un grand nombre d’adolescents connaissent de graves troubles psychologiques lorsqu’ils contractent une MST. Les réactions classiques de culpabilité et de honte empêchent souvent les jeunes d’aller se faire soigner à temps. L’infécondité faisant suite à une MST peut faire que les hommes abandonnent leur partenaire ou demandent le divorce. Dans certaines sociétés, les femmes sans soutien ont recours à la prostitution pour survivre.
Les principales IST : Les jeunes sont vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles pour des raisons tant biologiques que comportementales. De fait, dans le monde entier, les taux de notification les plus élevés des MST sont enregistrés chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans et de 20 à 24 ans. Dans le monde industrialisé, les deux-tiers de toutes les MST signalées frappent les jeunes, hommes et femmes, de moins de 25 ans et, dans les pays en développement, la proportion est encore plus élevée. Voici certaines données sur la prévalence de maladies spécifiques. Les taux de gonorrhée sont souvent les plus élevés parmi les adolescents. A l’instar des autres MST guérissables, l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne comptent un nombre disproportionné de ces infections et les adolescents représentent un tiers environ de tous les cas.Les infections à trichomonas sont les MST guérissables les plus courantes au monde, représentant plus de la moitié de toutes les MST pouvant être traitées. Les adolescents représentent une part disproportionnée de ces cas. Au Nigéria, presque un quart des adolescents ont été diagnostiquées comme ayant contracté cette infection. La vaginose bactérienne est une condition courante chez les femmes sexuellement actives bien que l’on ne connaisse pas sa prévalence particulière chez les adolescents. Bien qu’elle soit moins répandue chez les jeunes adultes, l’infection par le virus herpès simplex affecte également les adolescents, causant souvent des ulcérations génitales.Les adolescents connaissent une prévalence plus élevée du virus du papillome humain génital que tout autre groupe d’âge. Une étude faite aux Etats-Unis montre que jusqu’à la moitié des jeunes femmes sexuellement actives ont des traces cytologiques de l’infection bien qu’il existe moins de signes de condylomes génitaux. Il existe de nombreuses IST/infections sexuellement transmissibles (ou MST/maladies sexuellement transmissibles). Auparavant, on les appelait maladies vénériennes. Il en existe plusieurs dont une plus connue que les autres : le SIDA mais aussi: la syphilis, la chlamydia, l’herpès, l’hépatite B et C, la gonorrhée, les condylomes (verrues génitales). .
Toutes ces maladies sont à prendre au sérieux car elles peuvent avoir des conséquences graves sur ta santé. Elles peuvent devenir des maladies chroniques et même entraîner ta mort. Il faut aussi éviter les contagions et les épidémies. Ces dernières années, le relâchement de la prévention du SIDA, et la diminution de l’utilisation du préservatif, ont eu comme conséquence une augmentation des IST, dans de nombreux pays. On constate aussi une augmentation des cas de certaines IST chez les jeunes de 15 à 25 ans, notamment de la chlamydia et de l’herpès génital, qui sont plus souvent dépistées chez les filles, et enfin de la syphilis, qui concernent plus particulièrement les garçons homosexuels. Les relations sexuelles avec de nombreux partenaires augmentent aussi le risque de transmission des IST (ou MST). Un seul mot d’ordre : utiliser les préservatifs!
Les IST se transmettent essentiellement lors de rapports sexuels non protégés, parfois par voie fœtale de la mère à l’enfant et rarement par voie sanguine (une seringue infectée, par ex.). Pour la transmission par voie sexuelle, il suffit que les muqueuses des organes génitaux soient en contact pour contracter la maladie, que ce soit par voie vaginale, anale ou orale. Dans tous les cas, le risque de transmission de la maladie est très élevé. Certaines IST se transmettent par simple contact sans qu’il y ait nécessairement acte sexuel, c’est le cas pour les verrues génitales. Les symptômes des IST sont soit très discrets (et donc pas facilement identifiables) soit très visibles. Les IST provoquent des infections au niveau des organes reproducteurs ainsi que sur la peau autour du vagin, du pénis ou de l’anus. Certaines IST provoquent des symptômes systémiques créant des problèmes dans d’autres parties du corps. On peut donc avoir une IST sans qu’il y ait des effets visibles et transmettre la maladie sans le savoir. Tu peux avoir un de ces symptômes comme tu peux tous les avoir. Il peut arriver que tu sois infecté mais que tu n’aies pas de symptôme. Si tu as des doutes suite à une relation sexuelle sans protection (c’est-à-dire sans préservatif), mieux vaut consulter un médecin qui procédera à un test de dépistage. Beaucoup d’IST se soignent par antibiotiques. Pour d’autres comme l’hépatite B, il n’existe pas de traitement mais un vaccin, mais pour l’hépatite C, il n’y a pas de vaccin. Pour le SIDA, les traitements stabilisent les défenses immunitaires mais on ne guérit pas du SIDA qui reste une maladie mortelle
La.syphilis
C’est une infection bactérienne qui peut affecter de nombreux organes et qui provoque des lésions de la peau et des muqueuses. Cette maladie peut devenir très grave si elle n’est pas soignée car l’infection ne disparaît pas (troubles cérébraux, cardiaques). Elle se transmet essentiellement lors de rapports sexuels (par voie vaginale, anale ou orale) ; par voie fœtale de la mère à l’enfant et rarement par voie sanguine (une seringue infectée, par ex.). La syphilis offre l’exemple classique d’une MST qu’il est possible de maîtriser avec succès au moyen de mesures de santé publique : il existe à la fois un test de diagnostic simple à utiliser et très sensible ainsi qu’un antibiotique très efficace contre lequel il ne s’est pas développé de résistance. En l’absence de traitement, toutefois, la syphilis peut entraîner des lésions nerveuses, des lésions de la paroi artérielle et une désorientation mentale, et aboutir à la mort. La syphilis, contrairement à la gonorrhée et à la chlamydiase, est surtout répandue chez les adultes mais elle reste un problème de taille pour les adolescents dans les pays en développement.Dans les zones rurales du Nigéria, par exemple, presque 3% des adolescents sexuellement actifs sont atteints de syphilis active.
L’hépatite.B
Le virus de l’hépatite B est répandu surtout en Asie et peut avoir des conséquences graves sur la santé des adolescents et de leurs enfants. C’est une maladie du foie, causée par le virus de l’hépatite B. Elle est assez grave car elle peut évoluer en infection chronique et devenir une cirrhose du foie ou un cancer du foie. La transmission peut se faire par différentes voies : contact sexuel (vaginal, anal, oral) avec une personne infectée; aiguilles infectées ayant servis à injecter des drogues ; aiguille à tatouage infectée ; rasoirs contaminé, grossesse et accouchement (transmission de la mère à l’enfant); dans le cadre du travail: être en contact avec du sang ou d’autres liquides organiques d’une personne infectée.
L’hépatite.C
C’est une maladie du foie, dangereuse, causée par le virus de l’hépatite C. Elle est classée dans les IST, mais le mode de transmission par voie sexuelle est très rare (mais peut se produire), l’hépatite C se transmet surtout par voie sanguine : seringue contaminée servant à l’injection de drogue, transfusion sanguine (rares en Belgique car dépistage obligatoire des donneurs de sang), contact avec du sang infecté (tatouage, piercing, sniff, soins dentaires, etc.). La transmission de la mère à l’enfant est très rare. L’hépatite C peut évoluer en maladie chronique, éventuellement avec développement d’une cirrhose du foie ou d’un cancer du foie à long terme
La.blennorragie.ou.gonorrhée
C’est une maladie infectieuse grave et très fréquente due à une bactérie, qui touche surtout les populations défavorisées (appelée familièrement bleno ou chaude pisse). La transmission se fait principalement lors de rapports sexuels avec une personne infectée (par contact avec les sécrétions génitales, anales et orales) mais aussi de la mère à l’enfant (l’enfant risque d’avoir une grave infection oculaire).
La.chlamydia
Les adolescents représentent la plus grande proportion de chlamydiase dans le monde, au moins un tiers. En Haïti et au Nigéria, ce groupe d’âge aurait le taux le plus élevé de chlamydiases détectées en milieu de culture.3,4,6 Les taux de prévalence peuvent aller jusqu’à la moitié de toutes les jeunes femmes sexuellement actives. C’est une des MST la plus courante, très grave et très contagieuse. Elle se transmet exclusivement lors de rapports sexuels (par voie vaginale, anale ou orale). Elle est déclenchée par une bactérie qui provoque des infections qui touchent essentiellement l’appareil urogénital mais qui peuvent se propager dans d’autres parties du corps (yeux, péritoine, articulations). Cette IST est transmise par relations sexuelles non protégées (sans préservatifs).
Le lymphogranulome vénérien.(ou.LGV)
Le LGV est dû à une bactérie comparable à celle de la Chlamydia mais le LGV est plus agressif, il provoque de nombreuses infections. Le LGV se transmet lors des rapports sexuels vaginaux, bucco-vaginaux ou anaux non-protégés (sans préservatif).
Les condylomes (verrues génitales)
Ce sont des petites verrues (excroissance charnues) provoquées par un virus. Cette IST est aussi appelée “verrues génitales”, “crête de coq” et est provoquée par le HPV: Virus du Papillome Humain. Le virus se transmet lors des rapports sexuels (par voie vaginale, anale ou orale). Très rarement, le virus peut être transmis par l’utilisation d’essuies, de gant de toilette et de lingerie contaminés. Lors de l’accouchement, la mère peut aussi le transmettre à l’enfant.
La gonococcie est une maladie courante chez l’adulte, encore qu’une très grande proportion d’infections (jusqu’à 80 % chez la femme et 10 % chez l’homme) est asymptomatique, c’est-à-dire que la population touchée ne présente pas de symptômes et ne sait donc pas qu’elle doit se faire traiter ni qu’elle risque de transmettre la maladie à autrui.
Le chancre mou n’a fait l’objet d’aucune estimation à l’aide de la méthode utilisée pour les autres MST. Il est difficile d’évaluer la prévalence et la durée de l’infection car on comprend mal l’épidémiologie et l’histoire naturelle de la maladie, et l’on ne dispose pas d’un bon test. Les ulcérations génitales provoquées par le chancre mou constituent un facteur de risque majeur pour la transmission du VIH, et l’incidence du chancre mou varie beaucoup selon le pays et la région. Par exemple, en 1980, les dispensaires de MST au Swaziland et au Kenya ont diagnostiqué que 44 % et 62 %, respectivement, des ulcérations génitales étaient dues au chancre mou. Dans l’ouest de l’Algérie, c’est la MST la plus fréquemment observée et la cause première des ulcérations génitales. En Inde, en 1989, le chancre mou était responsable de 26 % de toutes les MST déclarées. Dans la plupart des pays industrialisés, il est devenu une maladie rare.
L’herpès buccal et génital
Il s’agit d’une infection, très fréquente, causée par le virus de l’herpès simplex ( HSV), il existe 2 sous-types de ce virus : HSV 1= herpès buccal, neuro-méningé, ophtalmique et HSV 2= herpès génital. Une fois la personne infectée par le virus, elle le reste toute sa vie, c’est une maladie chronique mais la personne est moins contagieuse dans l’intervalle des crises. L’herpès génital se transmet lors de rapports sexuels avec une personne infectée par contact direct entre la peau et les muqueuses, mais aussi par contact direct avec la peau ou les organes génitaux lors des rapports génito-génitaux, mais aussi oro-génitaux et ano-génitaux. Le virus n’est pas présent dans le sperme. L’herpès buccal (ou bouton de fièvre) se transmet surtout par la salive, par simple baiser ou tout objet que la personne infectée a introduit dans sa bouche ou par un rapport oro-génital.
Remarque : la transmission peut également se faire lors de l’accouchement si la mère est atteinte d’un herpès génital, elle est très grave pour l’enfant car elle peut provoquer des complications oculaires et neurologiques. Tu peux transmettre ta maladie à ton (ta) partenaire, si vous avez des relations sexuelles non protégées (sans préservatif). Comme on ne détecte pas toujours rapidement la maladie, il faut toujours utiliser des préservatifs pour ne pas être contaminé ou contaminer son (sa) partenaire. Si tu as découvert que tu es infecté, tu dois prévenir tes partenaires des 3 derniers mois, afin qu’ils (elles) fassent un test de dépistage.
LE VIH/SIDA
Environ la moitié de toutes les infections par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) se présentent chez les femmes et les hommes de 24 ans et moins. Jusqu’à 60% des nouvelles infections dans les pays en développement sont enregistrées chez les jeunes de 15 à 24 ans. Deux fois autant de jeunes femmes que d’hommes dans ce groupe d’âge ont contracté récemment l’infection.Dans les zones rurales de la Tanzanie, les femmes âgées de 15 à 24 ans ont les taux d’infection par le VIH les plus élevés. On sait de source sûre que le nombre de nouveaux cas d’infection à VIH continue d’augmenter dans les groupes d’âge relativement jeune alors que la proportion globale de ceux atteints du VIH/SIDA diminue. Globalement, plus de la moitié des nouveaux cas d’infection à VIH se produit parmi les 15 à 24 ans. Dans la plupart des régions du monde, les nouveaux cas d’infection se produisent en majorité chez des jeunes âgés de 15 à 24 ans, ou parfois moins. Une étude réalisée en Zambie a fait apparaître que plus de 12 % des 15 et 16 ans qui se sont présentés dans les dispensaires de soins anténatals étaient déjà infectés par le VIH. Les filles semblent particulièrement vulnérables à l’infection. Bien que des statistiques fournies par l’Ouganda font apparaître que, dans certaines zones, les taux d’infection chez les adolescentes ont diminué de 50 % depuis 1990, les taux d’incidence sont encore six fois plus élevés que chez les garçons du même âge. En Afrique du Sud, la proportion de jeunes femmes de 15 à 19 ans enceintes et infectées par le VIH a atteint 13 % en 1996, contre près de la moitié deux ans plus tôt. Au Botswana, le taux d’infection se situait à 28 % dans le même groupe en 1997. Les jeunes connaissent parfois les risques inhérents aux relations sexuelles non protégées, mais sont convaincus qu’ils ne peuvent avoir le SIDA. Au Malawi, la plupart des jeunes, hommes et femmes, savent comment se transmet le SIDA et comment empêcher cette transmission. Toutefois, beaucoup sont convaincus qu’ils ne peuvent être contaminés par le virus. Quelque 90 % des adolescents déclarent ne pas être exposés ou être exposés à un risque minime d’infection, alors même que près de la moitié d’entre eux ont indiqué qu’ils avaient eu au moins une relation sexuelle avec un partenaire d’occasion au cours de l’année écoulée et que peu d’entre eux avaient utilisé un préservatif.

Aliou Dia
Auteur, philosophe et ingénieur GRH
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